Participation de la Guinée aux JO Paris 2024 : 100 milliards gnf, annonce le ministre Keamou Bogola Haba

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Du 26 juillet au 12 août 2024, Paris, la capitale de la République française va vibrer au rythme des Jeux Olympiques (JO) 2024.
La Guinée, après quelques années d’absence, prendra part à ce grand rendez-vous sportif, avec à la clé plusieurs disciplines.

Pour donner plus d’engouement cet évènement, le ministre de la jeunesse et des sports, accompagnés de ses homologues des transports Ousmane Gaoual Diallo, de la Culture Moussa Moise Sylla, Benoit Kamano du secrétariat général du gouvernement, des présidents des fédérations guinéennes de football, de judo et autres sports et des athlètes, a procédé au lancement officiel de cette compétition internationale. Devant cette population mosaïque, Kéamou Bogola Haba a mis l’accent sur le civisme, la citoyenneté, l’honneur, avant de dévoiler le montant à décaisser pour la participation de notre pays.

« Pour seulement ces jeux olympiques, le budget fait 27 millions de dollars. Ce qui fait 100 milliards de francs guinéens si nous devons participer objectivement. Pour la participation de la Guinée à la CAN ça a coûté 130 milliards de francs guinéens. C’est énorme et très énorme. Si vous devez le faire, ne le faites pas pour faire plaisir à quelqu’un, mais c’est parce que vous voulez représenter votre nation. L’État a toujours mis en avant son intérêt. Imaginez, vous avez seulement 150 milliards de francs guinéens qui étaient accordés au département des sports. Dans ce montant, la CAN seulement a coûte 130 milliards et il est resté que 20 milliards. Et voilà que les jeux olympiques nous sommes qualifiés et ça nous demande 100 autres milliards. Et les qualificatifs auxquels nous avons participé ont coûté 1000 milliards quand nous avons évalué (les scolaires qui sont partis en Chine, en Tanzanie et ainsi de suite). Convertissez, c’est énormément d’argent. Maintenant ce que nous avons réuni l’ensemble de nos athlètes, c’est que nous prenons l’engagement d’abord pour qu’ils soient présents. En prenant tout ce qui est billets d’avion, frais d’hôtels et autres prises en charge qui sont prioritaires. Nous nous battons également pour que les primes soient aussi payées parce qu’il y a des accords. Sinon avant d’obtenir un ordre de mission, ça veut dire l’Etat a accepté que vous soyez payés. Donc, les athlètes pas de dire parce que je n’ai pas eu ma prime que je ne m’entraîne pas. Ça ce sont les solutions à court terme », a mentionné le Ministre de la jeunesse et des sports.

Souvent en Guinée, a en croire le ministre, nos athlètes au niveau de plusieurs disciplines font des réclamations de primes impayées après chaque match, même au moment des préparatifs. Cette question que les autorités semblent résoudre, n’honore pas le sport dans toutes ses dimensions. C’est pourquoi le numéro 1 du département de le jeunesse et des sports, a demandé cette fois-ci aux athlètes de mettre devant toute chose, l’honneur de la patrie qu’ils représentent au plan mondial.

« Nous sommes aux jeux olympiques et je crois que nous avons des jeunes qui y prendront part. Alors nous leur dirons d’abord que le fait d’être dans une équipe nationale, être parmi les 11 que ce soit en football ou en basket est un privilège. Il est donc extrêmement important pour que nous tous, journalistes, athlètes, encadreurs, comprenions que quel que soit le montant de la prime que vous aurez, cela ne peut pas remplacer le privilège d’être représentant d’une nation. C’est pourquoi tous ceux qui auront l’honneur, le privilège de représenter l’équipe nationale doivent passer par l’ASCAD, pour une éducation civique et citoyenne, parce que c’est primordial que cela soit. Un joueur qui refuse de s’entraîner parce qu’il n’a pas reçu sa prime, ça veut dire qu’il n’a pas encore compris pourquoi il est dans l’équipe nationale. C’est très important. Ceci dit, l’État encourage tous ceux qui mouillent le maillot, qui défendent les couleurs. Parce que plus nous allons débloquer le sport à la base, plus les 40 fédérations vont se qualifier. Et il faut que les gens comprennent d’abord la charge de l’État », a-t-il signifié.

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