Paix et cohésion sociale : les acteurs locaux de Kagbelen formés pour prévenir les conflits communautaires

il y a 2 heures 15
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Publireportage – Ratoma, Lambanyi et Sonfonia, la commune urbaine de Kagbelen a abrité ce mercredi 5 novembre 2025 une session de formation organisée par la Direction générale de la promotion de la citoyenneté et de la paix (DGCIP), en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). L’initiative s’inscrit dans une série d’ateliers de renforcement des capacités des acteurs locaux sur l’axe Hamdallaye–Kagbelen, dans le but de promouvoir la paix, le dialogue et la cohésion sociale.

Au total, 120 participants issus des quatre communes concernées — soit 30 par localité — prennent part à ces sessions axées sur la prévention des conflits et la promotion du vivre-ensemble.

Ouvrant les travaux au nom du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, le conseiller politique Aziz Diop a insisté sur la nécessité du dialogue et de la tolérance dans un contexte social parfois tendu. « Nous vivons dans un monde en mutation, où les divergences d’opinions peuvent imposer un climat de méfiance et de division. Si elles ne sont pas maîtrisées, elles fragilisent la cohésion sociale et menacent la paix », a-t-il averti.

M. Diop a salué l’engagement de la DGCIP et du PNUD, soulignant que « la prévention des conflits et la lutte contre les discours de haine sont au cœur de la politique du gouvernement, sous le leadership du Général d’Armée Mamadi Doumbouya ». Il a exhorté les participants à s’approprier les outils de médiation : « Faites-en des compagnons quotidiens pour empêcher la haine de se propager et la cohésion sociale de s’effriter », a-t-il recommandé.

De son côté, la directrice générale adjointe de la DGCIP, Oumou Mara, a mis l’accent sur la portée nationale du projet : « Cette session se veut avant tout un cadre de concertation et de dialogue entre les acteurs de la cohésion sociale et de la paix. Elle marque une étape importante dans notre engagement collectif pour une citoyenneté active et une paix durable », a-t-elle déclaré.

Elle a précisé que la formation vise à doter les participants de compétences pratiques en matière de négociation, de médiation et de gestion pacifique des différends, tout en renforçant les mécanismes d’alerte précoce face aux discours de haine, notamment sur les réseaux sociaux.

S’exprimant au nom du président de la délégation spéciale de Kagbelen, le secrétaire général Sékou Yalani Fofana a salué l’initiative, qu’il juge particulièrement pertinente dans un contexte local marqué par des tensions récurrentes. « Nous faisons partie de l’axe Hamdallaye–Kagbelen, où les crises post-électorales sont fréquentes. Former les acteurs communautaires, religieux et les forces de sécurité, c’est donner à chacun les moyens de gérer les conflits avant qu’ils ne dégénèrent », a-t-il indiqué, appelant les participants à s’impliquer pleinement dans la démarche.

Mme Mara a par ailleurs remercié les partenaires techniques et financiers, notamment le PNUD et le Fonds de Consolidation de la Paix, pour leur appui constant, avant d’exprimer sa reconnaissance au président de la transition. « Le Général Mamadi Doumbouya a toujours œuvré pour le rassemblement, la réconciliation nationale et le dialogue permanent. Ce sont ces valeurs que nous devons incarner dans nos actions quotidiennes », a-t-elle affirmé.

Ces ateliers s’inscrivent dans le cadre du projet « Promotion de la participation des jeunes hommes et femmes à la consolidation de la paix dans les quartiers de l’axe Hamdallaye–Kagbelen », qui vise à créer un réseau d’acteurs communautaires capables de prévenir les tensions et de consolider durablement la cohésion sociale au niveau local.

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