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C’est ce mercredi 27 décembre 2023 que le parquet du tribunal militaire de première instance de N’Zérékoré à démarré les audiences criminelles militaires. Deux dossiers sont au rôle, le premier c’est un cas d’homicide involontaire par arme à feu associé à une détention illégale d’arme de guerre. La deuxième affaire est un cas de vol à main armée. C’était en présence des autorités locales que les audiences ont démarré.
Le procureur près du tribunal militaire de première instance de la formation spéciale de N’Zérékoré Daïlamine Sow, est revenu sur la genèse de la tenue de ce procès. « Les infractions ont été commises un peu partout sur le territoire de la région militaire de N’Zérékoré, qui reste à notre compétence. Ces infractions ont été poursuivis et instruites au niveau du juge d’instruction du tribunal militaire, pour être enfin renvoyées devant le tribunal criminel. Au rôle, nous avons deux dossiers. Le premier c’est un cas d’homicide involontaire par arme à feu associé à une détention illégale d’arme de guerre. Nous avons un prévenu, c’est un adjudant qui est poursuivi. La deuxième affaire c’est un cas de vol à main armée. Le box des accusés est bien garni », a-t-il martelé.
À posteriori, le procureur près du tribunal militaire de N’Zérékoré s’est exprimé aussi sur les dossiers correctionnels. « Il y’a aussi des dossiers correctionnels au nombre de trois, qui seront éventuellement jugé. Le tribunal militaire poursuit des militaires qui sont en conflit avec la loi. Nous ne souhaitons pas tous les jours qu’il y ait des audiences au tribunal militaire, car nous voulons que nos militaires soient des modèles. Celui qui est déféré devant le tribunal militaire c’est qu’il a commis une infraction. C’est vrai cette année on n’a pas siégé, il y’a des dossiers c’est compte tenu de certaines impératives liées à la composition. En matière criminelle, la composition doit être : le président c’est un magistrat civil, deux assesseurs civils et deux assesseurs militaires qui doivent avoir le grade égal ou supérieur au militaire poursuivi. On avait un souci à un moment donné pour des problèmes administratifs, il nous manquait un assesseur militaire. C’est ce que la haute hiérarchie a corrigé. Il y’a d’autres dossiers qui sont au cabinet d’instruction, dans moins de deux mois on pourra se retrouver ici pour les juger », a-t-il conclu.
De N’Zérékoré Gilbert Yoma Neyo Tinguiano Kalenews.org