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Ce jeudi 12 juin 2025, les magistrats guinéens sont appelés aux urnes pour élire le nouveau bureau du Conseil d’Administration de l’Association des Magistrats de Guinée (AMG).
En prélude à ce scrutin, le président sortant, Mohamed Diawara — également président du Tribunal du Travail — a fait une déclaration dont une copie est parvenue à la Rédaction de Guinéenews. Dans cette déclaration, il revient sur les raisons de son retrait de la course. Mohamed Diawara y explique son choix de ne pas briguer un nouveau mandat à la tête de l’AMG. Il en profite pour réaffirmer son attachement indéfectible aux valeurs fondamentales d’une justice guinéenne indépendante, intègre et crédible, qu’il dit avoir toujours défendues avec conviction. Dans sa déclaration, il aborde également, sans entrer dans les détails, les raisons ayant conduit le Conseil d’Administration de l’AMG à dissoudre la Commission électorale. Guinéenews vous propose ci-dessous l’intégralité de sa déclaration.
« Je tiens à préciser que je n’étais pas candidat à ma propre succession à la tête de l’Association des Magistrats de Guinée (AMG). Cette décision, mûrement réfléchie, a été rendue publique bien avant le processus électoral, dans le souci de favoriser une dynamique d’union entre les magistrats autour d’un objectif commun : la promotion, la protection et la sauvegarde de l’indépendance du pouvoir judiciaire en République de Guinée.
En renonçant volontairement à un second mandat, j’ai voulu rappeler que notre engagement pour une justice crédible et souveraine dépasse les ambitions individuelles. Il s’inscrit dans une perspective collective visant à faire de la magistrature guinéenne une étoile polaire pour l’Afrique, en matière de défense des valeurs essentielles qui gouvernent notre profession : la loyauté envers la République, l’indépendance, l’intégrité et l’impartialité.
C’est dans cette même logique que le Conseil d’administration a pris la décision de dissoudre la Commission électorale. En effet, cette commission s’est révélée incapable de bâtir, à travers une élection inclusive et équitable, l’unité tant souhaitée entre les magistrats de Guinée. Bien au contraire, son action a été marquée par des pratiques discriminatoires et clivantes, contraires aux principes de transparence et de respect des droits de tous les candidats.
Je me réserve, à ce stade, de tout commentaire sur les multiples tentatives de forcing opérées par cette commission dissoute en vue d’organiser un scrutin vicié, en violation flagrante des textes de l’association et au mépris de l’unité de la magistrature guinéenne.»
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