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Au centre-ville de Dabola, la cherté des produits maraîchers au marché est un secret de polichinelle. Malgré la pratique de la culture maraîchère en cette saison pluvieuse, les produits issus de cette culture sont pour la plupart destinés à d’autres marchés que celui local. Les quelques fruits qui y sont vendus demeurent chers.
Conscient de cet état de fait, la direction préfectorale de l’agriculture et de l’élevage de Dabola qui a aménagé quatre (4) hectares et cultiver du gombo, entend écouler ses produits sur le marché local en vue de soulager le panier de la ménagère.
Rencontré ce week-end dans son champ, en pleine récolte, le DPAE de Dabola se dit satisfait avec son équipe d’avoir été utiles à la population. Il promet de vendre ces produits à moindre coût.
« C’est un sentiment de satisfaction de voir que nous avons été utiles à la population de Dabola. Au-delà du fait qu’on a permis à ces braves femmes venues pour la récolte d’avoir du travail, on a pu alléger le panier de la ménagère. Sur le marché, le gombo se vendait à trois (3) pour 2 000 gnf. Aujourd’hui, grâce à notre production là, vous aurez le gombo à au minimum dix (10) pour 1 000 gnf sur le marché. C’est pour dire que déjà c’est une réussite parce que là, nous avons vraiment pu casser le prix et surtout, il y a l’abondance aussi. J’invite la jeunesse à revenir à la terre. Elle ne trahit pas. On a tous les atouts aujourd’hui. Nous avons un État qui est prêt et qui investit beaucoup aujourd’hui dans le secteur de lagro-business. Au lieu de prendre des centaines de millions pour prendre le chemin de l’immigration clandestine, je pense qu’avec la volonté et des petits moyens doublée de l’accompagnement de l’État, nous pourront faire grand-chose chez nous. Parce qu’aujourd’hui ça c’est une preuve. Le mieux serait de se lancer dans lagro-business. Le résultat est là et c’est visible », a déclaré Habib Thiam.
Cet exploit a vu jour grâce à la motivation et à l’engagement de l’équipe de la DPAE de Dabola ajoute Habib Thiam.
« Nous partageons la même vision et la même volonté qui est celle de l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire comme prôner par nos autorités. Nous devons cet exploit à toute l’équipe de la direction préfectorale de l’agriculture et de l’élevage de Dabola », a-t-il indiqué.
À rappeler qu’au-delà d’être un bassin arachidier, la préfecture de Dabola est une zone potentiellement favorable à l’agro-business.
Thierno Mamadou