Mamou : plus 450 kilogrammes de chanvre indien saisis à bord d’un minibus

il y a 11 mois 150

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Une importante quantité de chanvre indien a été saisie dans la soirée d’hier, mardi 28 novembre 2023, dans la sous-préfecture de Soyah, à une dizaine kilomètres de la commune urbaine de Mamou. L’opération a été menée conjointement par la gendarmerie territoriale et la brigade de recherche de Mamou. C’est à bord d’un minibus en partance pour Labé que la substance prohibée, estimée à 450 kilogrammes, a été saisie, rapporte le correspondant de Guineematin.com basé dans la préfecture.

Selon nos informations, le minibus transportant cette quantité de stupéfiant était en provenance de la sous-préfecture de Ouré Kaba, située à 65 kilomètres de la commune urbaine de Mamou, vers la frontière avec la Sierra Léone. Il a été intercepté à Dounkiwal, dans la sous-préfecture de Soyah. A bord du minibus, il a été découvert 12 sacs de chanvre indien.

Le lieutenant Lancei Diawara, commandant de la Brigade de recherche de Mamou, a apporté des précisions sur cette saisie. « Hier, aux environs de 19 heures, nous avons reçu des informations. Aussitôt, nous avons déployé une équipe de filature derrière le véhicule à partir de Soyah jusqu’à Tambassa. Arrivés à Tambassa, nous avons mis à contribution la brigade de surveillance et d’investigation de la gendarmerie. Ils ont appréhendé le chauffeur qui, après avoir heurté un premier dos d’âne et un second, il ne pouvait plus continuer. Il s’est arrêté et les 3 occupants du minibus ont pris la poudre d’escampette. Ils ont été pourchassés puis arrêtés par les forces de défense et de sécurité. Ils étaient deux léonais et un guinéen. La drogue saisie fait environ 450 kilogrammes de chanvre indien et 14 boules de kusch », a expliqué le Commandant de la Brigade de Recherche de Mamou.

Mohamed Diawara, présumé cerveau de ce trafic, dit avoir été contraint à s’associer à cette affaire. « C’est Small, l’ami de mon grand frère, qui m’a sollicité pour envoyer cette drogue dans la préfecture de Labé. Il m’a dit qu’il a acheté les sacs en Sierra Leone. Nous sommes arrivés ici, ils nous ont arrêtés. Moi, j’étais très réticent au début, mais ils m’ont obligé de venir. J’avais promis qu’une fois arrivé à Mamou, j’allais retourner. Je suis à la disposition des autorités. J’étais un restaurateur. Je suis père de famille. Je demande la clémence des autorités. Je ne connais rien de cette opération », a dit Mohamed Diawara, en pleurs.