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Une scène aussi insolite qu’émouvante s’est produite, lundi matin, au collège de Tinhen-Boulou, dans la commune urbaine de Lola. Simon Kolié, un élève de 19 ans inscrit en classe de 10e année, a appris, par surprise, son admission au Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC) 2025, alors qu’il était convaincu d’avoir échoué, depuis plus de quatre mois.
Selon les témoins, c’est en plein cours que le principal du collège a interrompu la séance pour demander la présence de Simon. Le jeune homme, intrigué, s’est levé avant d’être invité à la direction. «Le principal m’a demandé mon procès-verbal et a vérifié la liste des admis. À ma grande surprise, mon nom y figurait ! J’étais à la fois heureux et choqué », raconte Simon, encore ému.
Une confusion à l’origine du malentendu
Après la proclamation des résultats en juillet dernier, Simon, qui se trouvait alors au village de Yaligna (sous-préfecture de Lainé), avait été informé par son frère qu’il n’avait pas été admis. Faisant confiance à cette information, il n’avait pas cherché à vérifier lui-même. «C’est mon frère qui a consulté la liste pour moi, comme les années précédentes. Je n’ai pas pensé à vérifier de mon côté », confie-t-il.
Ce n’est donc que quatre mois plus tard que la vérité a éclaté : Simon avait bel et bien réussi son examen.
Un parcours de persévérance et de courage
Originaire de Lainé, Simon Kolié n’en était pas à sa première tentative. Chaque année, pendant les vacances, il se rend au village pour travailler afin de subvenir à ses besoins scolaires.
Durant la dernière saison, il a cultivé un champ de maïs dans le district de Gnaliya, dont les bénéfices ont servi à payer ses fournitures scolaires.
Des difficultés financières persistantes
Malgré sa réussite, Simon n’a pas encore pu rejoindre le lycée faute de moyens. «Je n’ai pas encore de cahiers ni de tenue scolaire. Mes parents sont informés, mais nous manquons de moyens », explique-t-il, la voix posée, mais pleine d’espoir.
Un message d’encouragement à la jeunesse
Face à ces obstacles, Simon garde un état d’esprit positif et adresse un message de persévérance à ses camarades :« Je dis à mes amis de ne jamais se décourager. Il faut rester sérieux et persévérer. Rien n’est jamais perdu, tant qu’on garde l’espoir. »
Cette histoire, à la fois simple et touchante, illustre la résilience d’une jeunesse guinéenne, déterminée à surmonter les difficultés, pour construire son avenir.
Il demande l’aide aux personnes de bonne volonté.
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