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Au cours des dernières semaines, le coût du café a constamment grimpé sur divers marchés de la préfecture de Lola. Actuellement, un sac de 100 kg de café paddy se vend à deux millions deux cent mille francs guinéens. Ce qui équivaut à vingt-deux mille francs guinéens, le kilogramme.
Durant ces dernières années, la production de café a diminué, en raison de la saison sèche qui frappe la région, entraînant la rareté de la pluie. Un phénomène assez préoccupant qui tient du réchauffement climatique.
Dans les localités de Bossou, Tounkarata, Lainé, N’zoo, Gueasso et Kokota, où la culture du café arabica et robusta est développée, c’est un ouf de soulagement pour les planteurs.
C’est le cas de Mamadi Bamba, qui se réjouit de cette hausse. « L’augmentation est une bonne chose pour les planteurs et nous les pisteurs. Mais le prix est en nette hausse en brousse, comme en ville. Si tu viens pour acheter le café, sans faire référence au prix du marché, tu n’auras rien.
Aujourd’hui, le prix augmente sans contrôle, il y a une forte demande locale, surtout pour ceux qui font le café noir en poudre. Cette année, il n’y a pas eu de répit : la traite a commencé avec la hausse du prix et cela continue jusqu’à présent. Mais, nous croyons souvent que si ça augmente comme ça, ça peut chuter. »
C’est le même constat chez Mamadi Sidibé : « Pour moi, il y a moins de café dans les plantations. La récolte n’est pas aussi importante. C’est ce qui provoque la hausse. Mais aujourd’hui, chacun est sur le terrain pour acheter du café à un prix exorbitant. Si le sac est acheté à deux millions maintenant, il faut prier pour avoir au moins 45 kilogrammes dans le sac pour s’en sortir, sinon ce n’est pas bon.
Moi, je préfère acheter le cola et autres, aujourd’hui. Pour ce planteur, « le prix du café ne fait qu’augmenter chez nous ici, mais sans impact sur nous ».
Le prix est bien, mais les gens n’ont pas assez de café apprend-on sur le terrain. Aujourd’hui, le café est rare, mais le prix augmente pour le bonheur de tous.
Depuis l’année dernière, le prix ne fait qu’augmenter. Il y a certains qui refusent d’acheter, par peur de faire faillite.
Avec la longue saison sèche, le soleil brûle les fleurs. C’est ce qui serait la principale cause de la baisse de la production.