Lainé/Lola : bientôt, la fin du calvaire des usagers de la route kokota Lainé

il y a 1 jour 53
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La route Lola Lainé est l’une des routes les plus dégradées de la région forestière, rendant l’évacuation des produits vivriers très difficile, voire impossible pendant cette saison pluvieuse. Mais grâce à une initiative de la délégation spéciale de Lainé, les travaux de reprofilage ont débuté pour éviter que cette sous-préfecture soit  complètement  coupée de Lola.

Joint au téléphone, le président de la délégation spéciale de Lainé, Pépé Kolomou, donne des précisions : « Cette route est l’une des principales routes inter sous-préfectorales qui traversent trois sous-préfectures jusqu’à la frontière ivoirienne. Malheureusement, toutes sont en état de dégradation très poussée. Depuis plusieurs années maintenant, cette situation est en train de s’empirer.

Aujourd’hui, une fois qu’il pleut, il est impossible de traverser Lainé. Sur une distance de 35 kilomètres, c’est un véritable calvaire pour les usagers. Les motos règnent en maîtres absolus. C’est pourquoi, grâce à toute la communauté et aux ressortissants, nous avons entamé des petites activités de reprofilage. Nous n’avons pas les moyens de refaire toute la route. Nous demandons que l’État intervienne pour nous permettre de sortir de cette situation. Si la commune avait les moyens, nous serions allés jusqu’à Lola. Pour le moment, nous allons commencer dans la commune rurale de Kokota, jusqu’à la sortie de Lainé.

Nous avons l’obligation de faire cette route aujourd’hui, surtout pendant cette saison pluvieuse. Il y a plusieurs produits comme le gombo, l’arachide, l’aubergine ainsi que l’ananas dont les producteurs ont besoin d’écouler rapidement la production. C’est une première dans la préfecture de Lola, de voir qu’une commune rurale amorce d’énormes travaux de reprofilage de la route. Habituellement, c’est le gouvernement qui finance les travaux routiers. Mais nous demandons au gouvernement, surtout au ministre des Travaux publics, de nous aider à nous accompagner pour faire cette route. Nous n’avons pas de moyens pour financer, mais nous avons l’obligation d’aider nos parents. »

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