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Rien que cette année, ils sont 275 patients séropositifs à avoir été enregistrés par les services de santé de la région, ce qui constitue une alerte. De 2005 en 2023, soit en 18 ans, 4768 patients ont été reçus au centre de traitement et de prise en charge du VIH SIDA, de l’hôpital régional. Parmi ces patients, on compte des dizaines d’enfants. Ce qui amène à affirmer que le VIH SIDA gagne du terrain dans la région.
Docteur Alpha Mamadou Bah, l’un des responsables du centre de traitement et de prise en charge des personnes atteintes du virus, de l’hôpital régional, confie que depuis l’ouverture du centre, en juin 2005, le nombre de personnes infectées est en hausse, chaque année : « de par le passé, nous avons fait assez de sensibilisation pour que les citoyens de Labé viennent faire le dépistage qui est gratuit et volontaire. De 2005 jusqu’à nos jours nous avons identifié 4768 séropositifs. Actuellement, nous suivons régulièrement 2071 d’entre eux, qui viennent prendre assidûment les ARV et les médicaments contre les infections opportunistes. De novembre 2022 à novembre 2023, soit un an, nous avons dépisté 275 autres, en tout. Parmi eux, on dénombre 66 enfants, dont 33 de sexe masculin et 33 autres, de sexe féminin. Des études menées jusque-là, sur le terrain, il résulte que l’infection est à dominance féminine. Du moins, c’est la tendance qui apparaît. »
Malgré les dispositions prises au centre de traitement des personnes atteintes du VIH SIDA, chaque année des dizaines de patients disparaissent, sans laisser de traces, dès le début du traitement. C’est ainsi que: « l’année dernière, le nombre de personnes atteintes du virus qui se sont éclipsées, était au-delà de 100. Cette année, ce sont seulement 54, que nous avons perdu de vue. Ce qui est pour nous, à la fois énorme et inquiétant, en raison des risques potentiels de propagation de la pandémie qu’une telle situation peut générer. Surtout qu’à ce jour, nous n’avons aucune information les concernant, » a indiqué, le docteur Alpha Mamadou Bah.
C’est dans l’optique de réduire le taux d’infection au VIH SIDA, à travers le monde, qu’en 1998, l’organisation mondiale de la santé (OMS) a dédié le 1er décembre de chaque année, à la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette pandémie.