Les législatives anticipées de dimanche au Portugal ont été marquées par une forte poussée du parti d’extrême droite Chega, sur fond de campagne anti-corruption, dans un pays secoué par les scandales politico-financiers. Pour parvenir à ses fins, le leader populiste André Ventura a cherché à policer son discours teinté de xénophobie et de références à la dictature de Salazar.