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En marge des prestations vibrantes des troupes Hamana Sanankoro et Barati de Babila, le ministre a souligné l’importance capitale de préserver et de valoriser le riche patrimoine culturel guinéen.
« En passant par Kankan et Siguiri, nous sommes aujourd’hui ici à Kouroussa dans le Hamana pour assister à la cinquième édition du Doundoumba, » a commencé Moussa Moïse Sylla comme pour illustrer l’engagement des autorités à hisser haut la culture guinéenne.
Poursuivant, il a mis en exergue la densité et la richesse du patrimoine culturel guinéen, tout en insistant sur la nécessité de le sauvegarder et de le valoriser afin de garantir sa transmission aux générations futures.
Le ministre s’est dit « très émerveillé » par la qualité des pas de danse et l’accompagnement rythmique des djembés et des doundouns qui confèrent une particularité unique au Doundoumba. Cette danse des hommes forts, héritage des travaux champêtres ancestraux, symbolise la vigueur et la rigueur de la jeunesse guinéenne.
Exécutée pour la plupart par des hommes, le Doundoumba est un « patrimoine immatériel assez riche » que le ministère s’engage à promouvoir. Il a d’ailleurs rappelé que le Doundoumba figure déjà sur la liste nationale des biens culturels et que l’étape suivante, aux côtés de la Mamaya et du Soli, sera sa candidature auprès de l’UNESCO.
En outre, Moussa Moïse Sylla a salué le leadership du Président de la République, le Général Mamadi Doumbouya, qui, selon lui, fournit les moyens et l’exemple pour la promotion du patrimoine culturel.
« Tout ce que nous avons comme richesse minière peut finir un jour, tout ce que nous avons comme agrégat économique lié à l’exploitation de nos ressources minières, ça peut s’épuiser un jour, mais le Chef de l’État est convaincu que ce qui est inépuisable, c’est la richesse de notre culture, c’est notre patrimoine culturel, » a-t-il déclaré, soulignant la vision présidentielle qui place la culture au deuxième pilier de sa feuille de route pour les 15 prochaines années.
Pour asseoir ses propos sur une base, le ministre a cité l’exemple du financement d’un centre dédié aux rythmes et danses du Hamana, preuve de cet engagement.
Enfin, il a lancé un appel vibrant à tous les Guinéens pour qu’ils valorisent leur patrimoine culturel, matériel et immatériel, afin qu’il ne « meure pas ».
« C’est ce qui nous caractérise en tant que Guinéens, c’est ce qui nous particularise des autres peuples et c’est ce qui fait de nous des hommes. Un homme sans culture n’existe pas, » a-t-il affirmé avec conviction.