Kalémodou à propos de feu Elhadj Hassimiou: « C’était l’un des militants de la première heure de l’UFDG »

La mort de l’opérateur économique Elhadj Hassimiou Diallo suite à un assassinat, à son domicile à Cobayah, la nuit du jeudi au vendredi dernier est une immense perte pour le parti de Cellou Dalein Diallo. L’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) pleure la disparition tragique d’un militant des premières heures. Selon Kalimodou Yansané qui a présenté les condoléances à la famille de la victime, les conditions dans lesquelles le défunt est décédé relance la question de l’insécurité en Guinée.

« Nous avons perdu un militant, Elhadj Hassimiou de Cobayah, nous avons appris qu’il a été assassiné devant sa famille. C’était l’un des militants de la première heure de l’UFDG. Nous présentons les condoléances du parti à la famille, nous présentons également nos condoléances à l’UFDG. C’est triste, c’est une véritable insécurité. Ça c’est l’insécurité physique des Guinéens et des Guinéennes », a déploré le vice-président du parti en marge de l’assemblée générale hebdomadaire de ce week-end.

L’insécurité alimentaire n’est pas en reste. Récemment une forte quantité de riz impropre à la consommation a été saisie dans une ferme à Coyah, alors qu’il était prêt à être reconditionné et remis au marché.  Face à cet autre risque auxquels les populations sont aussi exposées, ce responsable politique a indexé la porosité de nos frontières notamment le port autonome de Conakry.

« A cela s’ajoutent l’insécurité alimentaire. Nous avons appris par les ondes que 500 tonnes de riz pourri impropre à la consommation étaient en train d’être reconditionnées et remises dans des sacs neufs pour être vendus aux pauvres populations. Le riz n’est pas venu par le ciel, il est passé par nos frontières par le port autonome de Conakry où il y a tous les services de santé, de sécurité et de contrôle. Comment tous ces sacs impropres à la consommation peuvent se retrouver sur le marché sans qu’il n’y ait alerte précoce. Est-ce que c’est le seul cas ? », s’est-il interrogé.

Alhassane Fofana