Insécurité en Guinée : « La situation est devenue préoccupante » (Kaly Diallo)

il y a 2 heures 10
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Malgré les multiples opérations de traque lancées par les services de sécurité, la criminalité ne cesse de croître en Guinée.

Ces derniers jours, un commerçant a été assassiné à Mamou, un cambiste tué à Beyla et un autre porté disparu à Conakry.

Une situation qui préoccupe les défenseurs des droits de l’homme, notamment Mamadou Kaly Diallo.

Au cours d’un entretien accordé à notre rédaction ce jeudi 14 août 2025, l’activiste a exprimé une vive inquiétude face à cette recrudescence de la criminalité.

« C’est avec une vive préoccupation que nous observons ces actes d’insécurité à grande échelle, malgré l’opération déclenchée par les forces de sécurité pour traquer les vendeurs et consommateurs de stupéfiants, qui a abouti à des interpellations. Nous constatons un meurtre à Mamou, celui d’un cambiste à Beyla, et la disparition d’un autre à Conakry. Personne n’est à l’abri. Une telle situation est alarmante et nous pousse à interpeller davantage les forces de sécurité. », a-t-il déploré.

L’activiste a rappelé l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui stipule que tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Il insiste sur le devoir de l’État de garantir ce droit en toutes circonstances.

« C’est un devoir régalien de l’État d’assurer la protection des citoyens et de leurs biens, partout et en tout temps, sans discrimination. », a-t-il souligné.

Mamadou Kaly Diallo appelle les forces de sécurité à renforcer la protection des populations dans le respect des droits de l’homme, et les citoyens à coopérer activement dans la lutte contre l’insécurité.

« La lutte doit être un travail commun. Une collaboration franche et saine entre les populations et les forces de sécurité est indispensable pour combattre efficacement ce fléau. », a-t-il insisté.

Pour lui, c’est la seule voie pour endiguer la criminalité dans le pays, car les auteurs de ces crimes proviennent des communautés elles-mêmes.

Hadja Kadé Barry

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