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L’Organisation Guinéenne de Défense des Droits de l’Homme et du Citoyen fut l’un des grands acteurs du procès des évènements du 28 septembre 2009.
Cette ONG s’était constituée partie civile en faveur de nombreuses victimes. Elle est contente d’avoir appris que l’État guinéen va finalement prendre en charge l’indemnisation des parties civiles.
« Nous avons accueilli avec beaucoup d’intérêt cette décision dans la mesure où comme le savez, nous l’avions toujours dit, les personnes qui ont été incriminées et condamnées dans ce dossier agissaient en qualité d’agents publics. C’est-à- dire au compte de l’État », a réitéré le chargé de communication de l’OGDH.
C’est ce qui fait que des parties civiles comme l’OGDH ont déploré le fait que le tribunal n’avait pas engagé la responsabilité de l’Etat pour garantir le paiement des réparations financières lors du procès. En lieu et place du tribunal, le chef de l’État veut rectifier le tir.
« Nous pensons que cette mesure peut être un palliatif essentiel pour corriger cette lacune et donner un ouf de soulagement aux victimes dont la majorité continuent à vivre dans la précarité et parfois avec des maladies qui nécessitent beaucoup de ressources pour avoir des soins. Maintenant que ce décret est pris, nous attendons les mesures concrètes qui vont être prises pour matérialiser tout ça et soulager les victimes », espère Alsény Sall.
Lors du procès, Charles Wright, le ministre de la justice d’alors avait annoncé la création d’un fonds d’indemnisation d’un montant important pour les victimes. Sauf que tout au long de la première phase du procès, ce fonds n’a jamais été opérationnalisé au profit des victimes, a rappelé le chargé de communication de l’OGDH.
Sékou Diatéya