Hajj 2024 : sur 10 000 pèlerins guinéens, seulement deux (2) ont été refoulés (SGAR)

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Alors que les autorités saoudiennes ont annoncé avoir refoulé 320 000 pèlerins non enregistrés, en Guinée, ce sont seulement 2 qui sont concernés par cette mesure, d’après le secrétariat général des affaires religieuses

Il s’agit notamment, d’une dame qui avait un antécédent avec l’Etat Saoudien, suite à la perte de son passeport sur ce territoire, il y a plusieurs années, explique le chef de cabinet de ce département, au micro de mosaiqueguinee.com, ce lundi 10 juin 2024.

« Il y a deux pèlerins qui ont été refoulés puisqu’en 2016, la dame qui fait partie des concernés, est sortie avec un laissez-passer. Et quand vous sortez avec un laissez-passer sans que ça ne soit vraiment notifié, on ne sait pas logiquement comment vous êtes rentré, ça pose un peu problème. Et depuis lors (en 2016) elle n’avait pas encore régularisé la situation et c’est maintenant donc qu’elle y retourne », explique-t-il

Les traces de la dame sont donc restées là-bas, d’où son rapatriement cette année.

« Vous savez aujourd’hui tout est biométrique. Quand vous rentrez, au niveau de la frontière, on vous garde là-bas, et jusqu’à ce qu’on vérifie votre situation. Mais la réalité, ce que quand on l’a gardé à la frontière, l’agence privée qui l’a envoyée ne l’a pas signifié à notre délégation générale (les représentants de l’Etat guinéen au hajj) qui est là-bas, parce qu’on a une délégation générale pour le pèlerinage », poursuit Dr Édouard Sagno.

« Ils ont attendu jusqu’à ce que la décision soit prise par les autorités saoudiennes. C’est au moment où on devait l’embarquer qu’ils ont informé et quand c’est trop tard, on ne peut rien faire. Il y a deux personnes qui sont à peu près dans la même situation, mais j’ai pris le cas spécifique de la dame. Sauf qu’elle n’a pas fait une déclaration formelle. Les deux sont venus ensemble, il y a une semaine, parce que les vols retour au compte du hajj sont vides », précise-t-il.

Néanmoins, les autres guinéens qui sont déjà sur le territoire saoudien, poursuivent leur pèlerinage, dans de très de bonnes conditions, rassure le chef de Cabinet du Secrétariat Général des Affaires Religieuses.

« Ce que je sais, ce que les 10 000 pèlerins guinéens prévus cette année, sont tous arrivés là-bas. Et l’autre chose, ce qu’on a trois innovations majeures cette année. La première, ce que le hadj est devenu annuel. Au titre du hadj 2024, on a commencé à le préparer au mois de septembre 2023. Deuxième innovation : il n’y a que les hôtels qui ont été pris, certains hôtels se trouvent à 800 mètre de la Kaaba », rassure-t-il.

Dr Édouard Sagno déclare également que le gouvernement a réussi cette année, à mettre en place un système de bracelet électronique, différent de celui des prisonniers, qui permet aux pèlerins d’être repérés en cas d’égarement.

Il annonce ensuite que la Guinée a été le 7ème pays dans le monde, à avoir répondu aux exigences de l’inscription des pèlerins, dans le temps imparti et la délivrance des visas, avant le terme indiqué par l’Arabie Sadoudite.

Pour ce qui est du transport interurbain et de l’alimentation, plusieurs innovations ont été également apportées, dans l’optique de satisfaire les pèlerins guinéens, selon Dr Édouard Sagno.

Hadja Kadé Barry

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