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La salle de conférence de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry a servi de cadre, mercredi 29 novembre 2023, à la cérémonie de présentation du rapport annuel du FMI, sur les résultats des études menées sur les économies au Sud du Sahara et les perspectives.
Dans sa communication, le conseiller fiscal au ministère du budget Joseph Kourouma, évoquant l’adoption récente du document de programmation pluriannuelle des finances publiques en Guinée, a fait savoir que le gouvernement projette un taux de croissance du PIB de 5,8% en 2024; 6,2 en 2025; et 7,4% en 2026.
Selon lui, le taux d’inflation sera de 5,9% en 2024; 7,1 en 2025; et 6% en 2026; suivi d’un taux de pression fiscale de 12,2% en 2024; 12,5% en 2025.
« Le Ministère du Budget est fondamentalement un ministère des recettes et des dépenses. Il s’agit également de compétences que nous avons en partage avec le Ministère de l’économie et des finances, notamment le processus de qualification de la dépense publique. C’est pourquoi dans un contexte économique international extrêmement difficile, nos actions sont mues par un objectif de mobilisation accrue des ressources internes et une meilleure efficacité de la dépense publique. Cet objectif de performance de la gestion des finances publiques en république de Guinée s’est traduit par l’adoption récente d’un document de programmation pluriannuelle des finances publiques. Il s’agit d’un cadre budgétaire à moins terme, sur la période 2024-2026 dont les projections sont : • Un taux de croissance du PIB de 5,8% en 2024; 6,2 en 2025; et 7,4% en 2026; un taux d’inflation ramené 5,9% en 2024; 7,1 en 2025; et 6% en 2026; Un taux pression fiscale de 12,2% en 2024; 12,5% en 2025. Un taux de change stabilisé à 8 805,7GNF pour 1 dollars en 2024; 8 881GNF en 2025; et 8. 899 en 2026 », a-t-il confié.
Par ailleurs, sur la base de ces hypothèses macroéconomiques, Joseph Kourouma, dira que les recettes totales de l’Etat sont projetées à 108. 131,81 Mds, soit une augmentation de 11, 75%. Quant aux dépenses, elles sont projetées à 59 Mds, soit un accroissement de 10,56% en moyenne à 132 604, 59 milliards GNF.
Dans le volet recettes, en ce qui concerne le Ministère du budget, il assure qu’il est envisagé la maitrise des exonérations fiscales et douanières, la poursuite de la digitalisation des opérations fiscales et douanières.
Saidou Barry