Guinée : Dr Dansa lance les travaux de la réunion délocalisée de la Commission mixte de la CEDEAO

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Dans la matinée de ce mardi 3 septembre 2024 dans un réceptif hôtelier de Conakry, le président du Conseil national de la transition, Dr Dansa Kourouma a lancé la réunion délocalisée de la Commission mixte Santé/Education, Science et Culture/Télécommunications et Technologie de l’information/Industrie et Secteur privé de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO).

Cette cérémonie d’ouverture a été rehaussée par la présence du Premier ministre Amadou Oury Bah, de la présidente du Parlement de la CEDEAO, S.E. Hadja Mémounatou Ibrahima et de plusieurs autres cadres du Parlement de la CEDEAO.

Le but des réunions délocalisées des Commissions de la CEDEAO consiste à rapprocher l’institution des populations.

Selon l’honorable Fanta Conté qui s’est exprimée au nom de la délégation des députés guinéens au Parlement de la CEDEAO, « le choix de la Guinée pour abriter cette réunion honore le pays de Sékou Touré, à plus d’un titre ».

« Cette pratique démocratique traduit de manière concrète la migration de la CEDEAO des Etats vers une CEDEAO des peuples. C’est également la preuve que notre institution est à l’écoute des aspirations profondes des populations, tout en étant accrochée au respect de ses règles et principes », a-t-elle ajouté.

La thématique retenue pour ces cinq jours de travaux est : « Promouvoir les services et l’éducation pour la santé dans l’espace ouest africain : rôle du Parlement de la
CEDEAO ».

Au cours des travaux de la réunion de Conakry, les parlementaires débattront des questions relatives à la vie de la Communauté et de tous autres sujets relatifs à la situation politique, économique et sociale aussi bien dans la Région ouest-africaine qu’au niveau international.

« À Conakry, nous ne faillirons pas également à notre tradition de nous rapprocher des populations. Selon le programme de nos travaux, nous nous intéresserons aux autres activités d’intégration, notamment les visites de terrains et les rencontres avec les populations », a ajouté Honorable Orlando Dia Pereira, coprésident de la Commission mixte.

Pour le ministre de l’éducation Jean Paul Cédy qui parlait au nom de son homologue de la santé, le thème retenu pour ces travaux « est d’une importance capitale pour nos efforts communs en faveur de la santé publique ».

Il ajoutera, dans ce sens et après avoir cité les défis auxquels les pays ouest-africains sont confrontés, qu’il « est crucial d’intégrer l’éducation pour la santé dans nos programmes scolaires pour sensibiliser les jeunes dès leur plus jeune âge aux bonnes pratiques sanitaires ».

Pour sa part, la présidente du Parlement de la CEDEAO, la togolaise S.E. Hadja Mémounatou Ibrahima n’a pas tari d’éloges à l’endroit de la Guinée, ses dirigeants, son peuple et son histoire. Elle dira, dans son discours de circonstances que « l’éducation pour la santé est un outil préventif fondamental visant, à réduire la mortalité prématurée liée aux maladies et aux accidents, souvent associés à des comportements et à des habitudes de vie ».

« La tenue de la présente réunion délocalisée ici en République de Guinée, me donne aussi l’occasion de rappeler à notre conscience collective que nous devons avoir à cœur, l’amélioration des politiques de santé dans l’espace CEDEAO, le renforcement de la collaboration entre les États membres avec l’établissement des mécanismes régionaux de coordination et de partage d’informations et la priorisation de l’augmentation des budgets alloués à la santé », a-t-elle indiqué.

Le Président du CNT Dr Dansa Kourouma, a quant à lui, souligné que cette rencontre « devrait donner le ton d’une nouvelle ère pour l’analyse et l’appréciation des faits caractéristiques de notre cheminement commun à l’aune de la prise en compte de nouveaux paramètres dictés par les réalités de terrain, par la nécessité d’une prise en compte davantage marquée et impérative des appels légitimes des nations et des peuples respectifs qui constituent la grande famille de notre communauté. C’est la preuve que la notion de pays en transition n’est pas incompatible avec celle de pays en légitime reconstruction »

Le Premier ministre, chef du gouvernement qui a représenté le Président de la République à cette cérémonie d’ouverture, dit espérer que « les recommandations qui seront issues de ces travaux permettront à l’ensemble des gouvernements des pays ouest-africains de parfaire leur capacité d’organisation et de riposte pour les ces de Mpox, malheureusement, que nous venons d’enregistrer ».

MohamedNana BANGOURA

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