Guinée : 2,6 millions à 8,5 millions fg, l’IGT fixe le salaire minimum obligatoire pour les entreprises minières

il y a 3 heures 17
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L’Inspection générale du travail (IGT), à travers la commission d’interprétation et de conciliation de la branche professionnelle des mines et carrières, a rendu public ce lundi 1er septembre le contenu de la convention collective signée le 14 février et entrée en vigueur le 1er août 2025.

Lors d’un point de presse, l’inspecteur général du travail, Mohamed Ouattara, a rappelé que le salaire minimum des ouvriers non qualifiés est désormais fixé à 2,6 millions de GNF, tandis qu’un agent de maîtrise ne pourra percevoir moins de 8,5 millions de GNF.

Il a souligné que l’une des grandes innovations de cette convention est son application à toute entreprise exerçant en Guinée ou qui viendra s’y implanter, même si elle n’a pas adhéré au document, contrairement aux pratiques antérieures. Précisant le processus d’élaboration, M. Ouattara a indiqué ceci : « ce n’est pas l’Inspection générale du travail qui produit une convention. Ce n’est pas non plus une délégation syndicale, une centrale syndicale ou une organisation patronale, seule, qui l’établit. »

Il a ajouté que cette convention est un instrument juridique visant à répondre à des problématiques sociales, dans un contexte où les niveaux de compréhension des textes varient selon les acteurs. Poursuivant, il a insisté : « Le poste pour lequel vous êtes recruté, vos diplômes, ce n’est pas ça l’essentiel. La vraie question est : est-ce que la tâche que vous exécutez dans l’entreprise nécessite un diplôme ? C’est cet aspect qui compte le plus. »

Enfin, il a précisé que le salaire minimum fixé pour les ouvriers non qualifiés s’applique aux maisons-mères à hauteur de 2 600 000 GNF, et à 70 % de ce montant pour les entreprises sous-traitantes.

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