Guéckédou : Élève de la 12ème année, Victor Kourouma invente une machine à l’aide des cartons et seringues

Un jeune élève de la 12ème année en sciences mathématiques du nom de Victor Kourouma, en vacances à Tolobènkou, un village relevant de la sous-préfecture de Guéndèmbou, préfecture de Guéckédou, fabrique une machine à l’aide des cartons et des seringues. L’expérience de cet élève a fait de lui aujourd’hui un génie dans la cité. D’ailleurs ce qui est plus étonnant c’est à travers la pression de l’eau qui circule entre les raccords qu’il fait bouger la pelle de son poclain.

Interrogé ce jeudi 01 août 2024 par le correspondant régional de Kalenews.org, ce jeune génie talentueux n’a pas tardé de revenir sur les raisons qui l’ont poussé à mettre ses expériences en application :

« C’était mon rêve d’enfance de devenir un ingénieur de génie mécanique. D’ailleurs, quand je vois des machines qui travaillent j’ai l’impression de devenir vaille que vaille un ingénieur. Il y’a un chercheur scientifique qui a dit de ne pas se limite seulement aux expériences qu’on a montrées à l’école, mais il faut aller plus loin. C’est ça qui m’a poussé à me lancer dans la science, donc c’est la raison pour laquelle j’ai commencé à inventer cette machine poclain. J’ai d’autres expériences encore », révèle Victor Kourouma.

À la question de savoir sur les matières qui composent ces inventions, notre interlocuteur a précisé :

« Les matières qui composent mes inventions sont entre autres le carton dont l’épaisseur est entre 3 à 4 centimètres, ces cartons qui sont durs d’épaisseur donc j’ai acheté ces cartons à 15 000 GNF. J’ai aussi acheté la colle, les seringues composés des raccords pour la pression Pascal depuis la 9ème année, on nous a enseigné ça. J’ai retenu des expériences de Pascal un physicien scientifique qui a travaillé sur la base de la pression. On sait que les machines réelles, les scientifiques utilisent des hydrauliques. Mais je n’ai pas de moyens c’est pour cela que j’utilise l’eau, ça remplace l’hydraulique. Donc c’est la pression de l’eau qui fait bouger la pelle de mon poclain. Une fois à l’université je compte faire l’architecture ou bien génie mécanique car dans mon pays la technologie n’est pas développée. Je suis en train de montrer à la population que je suis prêt à participer au développement scientifique de mon pays », nous-a-t-il confié.

Pour développer ses expériences scientifiques, il interpelle les autorités et les personnes de bonne volonté de lui venir en aide.

De N’Zérékoré, Gilbert Yoma Neyo Tinguiano, Kalenews.org