Après la libération mercredi par la justice guinéenne d’un syndicaliste de la presse, dont l’incarcération avait suscité un tollé, les centrales syndicales ont annoncé la suspension de leur grève générale pour entamer des négociations avec le pouvoir. Lancé le 26 février, ce mouvement social très suivi a occasionné la fermeture des banques, des écoles ainsi que de nombreux commerces dans la capitale Conakry. Décryptage des événements ayant conduit à cette crise.