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Les annonces du président américain concernant la migration irrégulière se concrétisent du jour au lendemain.
Le Ghana a récemment accueilli un nouveau groupe de 19 ressortissants ouest-africains expulsés des États-Unis.
Selon nos confrères de RFI, il s’agit de la troisième expulsion connue vers le Ghana depuis l’accord migratoire conclu entre Accra et Washington.
Une femme d’une cinquantaine d’années, de nationalité sierra-léonaise, a été traînée par les jambes par plusieurs agents des services ghanéens d’immigration, avant d’être installée manu militari dans un van, en direction de l’aéroport pour rejoindre son pays d’origine, la Sierra Leone, qu’elle avait fui pour vivre aux États-Unis, rapportent nos confrères de RFI.
La dame est arrivée à Accra le jeudi 6 novembre 2025, accompagnée de 18 autres personnes, toutes dépourvues de documents d’identité, après avoir passé, pour la plupart, plusieurs mois en détention dans les geôles de l’immigration américaine.
Le vendredi 7 novembre, dix ressortissants nigérians ont également été rapatriés dans leur pays par les autorités ghanéennes. Cependant, leurs camarades déclarent être sans nouvelles d’eux depuis leur rapatriement.
Les migrants restants, de nationalité malienne, guinéenne, sénégalaise ou sierra-léonaise, vivent actuellement dans la peur de subir le même sort.
Pourtant, ils assurent tous avoir obtenu d’un juge de l’immigration américain une protection contre un rapatriement vers leurs pays d’origine, au titre de la Convention contre la torture.
Hadja Kadé BARRY
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