Bras de fer judiciaire entre le Gabon, l'ex-première dame Sylvia Bongo et Noureddine, son fils. Leur procès pour détournement de fonds publics doit s’ouvrir le 10 novembre à Libreville. Mais les deux principaux accusés, actuellement en liberté provisoire à Londres, ont annoncé qu’ils ne se présenteront pas à ce qu’ils qualifient de « simulacre de justice ». Un acte de défiance pour les autorités judiciaires gabonaises. Les explications de notre correspondant à Libreville, Ismaël Obiang Nze.