Fête du 1er mai : Amadou Diallo interpelle le gouvernement sur plusieurs préoccupations majeures

il y a 1 semaine 57
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

Lors de son discours, à l’occasion de la commémoration de la journée internationale des travailleurs, ce jeudi, 1er mai, le coordinateur général du mouvement syndical guinéen, Amadou Diallo, a reconnu certaines avancées obtenues par le biais du dialogue social.

Il a toutefois estimé qu’il reste encore des sujets brûlants dont entre autres : « Le manque d’emplois sûrs et attractifs pour résorber progressivement le chômage massif et endémique des jeunes diplômés ; La rétention des informations relatives aux indices de l’emploi ; Les bas salaires qui ne répondent plus au coût de la vie à cause de plusieurs facteurs endogènes et exogènes incontrôlables devenant une véritable catastrophe dans le milieu des travailleurs/ses ; La faiblesse des pensions de retraite pour toutes les catégories d’anciens travailleurs/ses, avec mention particulière pour ceux de la CNSS ; L’insécurité galopante tant urbaine que sur les axes routiers interurbains ; La non-application des statuts particuliers de l’éducation », a-t-il énuméré.

Le leader syndical souligne que ces différents points pourraient exacerber les tensions sociales si elles ne sont pas gérés de manière concertées. C’est d’ailleurs ce qui l’a conduit a exhorté le gouvernement le Gouvernement de la Transition les poursuivre les réformes en cours afin de réaliser l’ambitieux projet Simandou 2040, qui pose les bases solides d’une refondation inclusive et d’un développement harmonieux pour notre pays.

En tenant compte du dividende démographique et de la justice sociale, le secrétaire général de la CNTG a aussi invité le gouvernement et les employeurs à veiller sérieusement sur la situation du chômage des jeunes pour, dit-il, éviter à notre pays une fracture sociale aux conséquences incalculables.

Il a par ailleurs encourager les initiatives visant à mettre en conformité les différents codes (CNPS, CNSS, et.) et leurs textes d’application en conformité avec les réalités actuelles du pays et celle du monde du travail. Il a enfin sollicité la révision des Conventions Collectives devenues obsolètes ainsi que l’élaboration de nouvelles conventions partout où cela s’avère nécessaire.

Alhassane Fofana et MohamedNana

Lire l'article en entier