Face à un afflux inhabituel de sans-papiers en provenance de Russie, la Finlande a fermé son dernier poste-frontière avec ce pays dans la nuit de mercredi à jeudi, accusant Moscou de mener une "attaque hybride". Une décision drastique destinée à envoyer un message de fermeté au Kremlin, mais qui ancre aussi les discours anti-migrants dans le débat public finlandais, analyse le chercheur Jussi Laine, expert de la frontière russo-finlandaise.