Féminisme, oui. Mais, non à l’outrage et à la dépravation de nos valeurs sociétales (Par S. Mara)

il y a 7 heures 36
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Chaque société a ses valeurs, sa manière de penser, de se vêtir, d’aborder les questions de la vie. Même si nombre de pays africains sont dans un système juridique qui garantit les libertés de ton, d’expression et d’écriture, il faut cependant souligner que certaines libertés, même si elles sont consacrées par la législation, peuvent être mal perçues par l’opinion.

Dans une publication devenue virale sur les réseaux sociaux, une féministe connue pour ses sorties controversées et en déphasage avec nos valeurs sociétales, écrit ceci : « Celle qui a dit que le mariage est une autre forme de prostitution n’a pas totalement tort. Le mot « prostitution » est certes mal choisi, mais dans certaines dimensions de la religion musulmane, le mariage est perçu comme un moyen d’avoir des relations sexuelles sans commettre de péché. La dot, quant à elle, est parfois interprétée comme donnant un pouvoir quasi total à l’homme sur la femme, selon certaines lectures religieuses. » Ces propos sont graves et inadmissibles.

La liberté de ton, d’expression et d’écriture, si sous d’autres cieux, permet à chacun de s’exprimer, d’écrire ou de dire tout, sans retenue même parfois, dans une société comme la nôtre (société patriarcale), les sorties publiques sont tellement précieuses qu’il faut tourner sept (7) fois la langue dans la bouche, réfléchir plusieurs fois avant de parler ou d’écrire. D’ailleurs, que ce soit en République de Guinée ou ailleurs, le mariage reste l’une des plus grandes institutions mises en œuvre par l’humanité. Il a policé nos vies, protéger le sexe faible contre la bestialité de la libido. Avant lui, nous vivions en troupeaux.

Ce qui est considéré chez d’autres comme valeur, peut ne pas l’être ailleurs. Comme le dirait l’autre, la morale se moque de la morale.

Bref, le féminisme, oui. Mais, pas l’outrage et la dépravation de nos valeurs sociétales.

Sayon MARA, Juriste

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