PLACEZ VOS PRODUITS ICI
CONTACTEZ [email protected]
« Les partis politiques qui ne sont pas en règle recevront des notifications et les partis non identifiés seront traités conformément aux dispositions de la Charte des partis politiques en vigueur. La traçabilité de leurs activités sera assurée (…). Aucun parti politique ne sera laissé pour compte mais la loi s’appliquera avec rigueur… »
Tels sont des mots prononcés par le ministre de l’Administration du Territoire et de Décentralisation (MATD) lors du lancement des travaux de restitution de l’évaluation des partis politiques ce jeudi, 18 juillet 2024 à Conakry, en présence des représentants des formations politiques. Dans son discours de circonstance, le Général Ibrahima Kalil Condé a fustigé le comportement de certains partis politiques. Il leur a également lancé des avertissements.
Au cours de cette rencontre, le Général de division à la retraite Ibrahima Kalil Condé a d’abord exposé les objectifs visés par le CNRD après l’évaluation des partis politiques. « L’atteinte de ces ambitieux objectifs dépend de l’implication de tous les fils et filles de notre pays, sans distinction aucune, pour mettre en œuvre des réformes politiques et électorales dont les contours résisteront au temps et à l’action néfaste des hommes. C’est la vision prônée par les nouvelles autorités ! » a-t-il exposé lors du lancement des trois jours de concertation.
Dans son discours, le chef du département de l’Administration s’est vertement attaqué à la conduite de certaines formations politiques du pays. « Depuis plus de trente (30) ans, l’espace politique a connu une mutation au gré des changements de situations et de contextes sans tenir compte du cadre juridique existant. Les créations de partis politiques se faisaient par copinage, comme des entreprises privées et personnelles ; les alliances politiques électoralistes sont passées en groupement normal et la violence est devenue le compagnon de certaines associations politiques. Les partis politiques, au lieu d’être des forces de proposition, des instruments de participation à la gestion de la vie de la nation, se sont transformés en des instruments de propagande et de repli identitaire ethnique », a-t-il fustigé avant de rajouter qu’ « aucune démocratie, aucun État de droit ne saurait se construire dans un tel environnement, raison pour laquelle nous devons tous accepter d’assainir notre échiquier politique afin de consolider nos acquis démocratiques et solidifier l’État de droit dans notre pays », a-t-il lancé.
Le ministre revient sur les activités menées par son département sur le terrain : « L’opération d’identification et de collecte des données réalisées en juin-juillet 2024 nous a permis de lancer et de réaliser l’évaluation des partis politiques à Conakry et dans les trente-trois (33) préfectures durant vingt (20) jours. L’activité a abouti à des résultats provisoires que mes services techniques vous présenteront au cours de cette session. C’est un moment d’une importance capitale et je requiers de votre part une attention particulière pour qu’à la sortie de ces trois jours de concertation, nous ayons un paysage politique assaini et consensuel », a-t-il exhorté.
« Les partis politiques évalués recevront des certificats…, la traçabilité de leurs activités sera assurée…, la loi s’appliquera avec rigueur… », alerte le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation.
« Cette session sera ponctuée de présentations et d’échanges visant à l’amélioration du rapport provisoire. Les partis politiques évalués recevront des certificats et une base de données fiable informatisée sera constituée désormais au sein du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. À cet effet, pour renforcer la gouvernance des partis politiques légalement constitués, la traçabilité de leurs activités sera assurée par les moyens des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Aucun parti politique ne sera laissé pour compte mais la loi s’appliquera avec rigueur. C’est aussi cela un des aspects importants de la refondation », a-t-il alerté.
À quoi les partis politiques doivent-ils s’attendre à l’issue des travaux ? Le Général Ibrahima Kalil Condé lève un coin du voile : « Le chemin est long et nous allons le parcourir ensemble, chers membres des partis politiques. Les partis politiques qui ne sont pas en règle recevront des notifications et les partis non identifiés seront traités conformément aux dispositions de la Charte des partis politiques en vigueur. L’évaluation sera désormais notre mode de gestion et de contrôle des partis politiques », a-t-il déclaré dans son discours.
« Les partis politiques qui ne sont pas en règle recevront des notifications et les partis non identifiés seront traités conformément aux dispositions de la Charte des partis politiques en vigueur. La traçabilité de leurs activités sera assurée (…). Aucun parti politique ne sera laissé pour compte mais la loi s’appliquera avec rigueur… ». Tels sont quelques extraits prononcés par le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation lors du lancement des travaux de restitution de l’évaluation des partis politiques ce jeudi, 18 juillet 2024 à Conakry, en présence des représentants des formations politiques. Dans son discours de circonstance, le Général Ibrahima Kalil Condé a fustigé le comportement de certains partis politiques. Il leur a également lancé des avertissements.
Au cours de cette rencontre, le Général de division à la retraite Ibrahima Kalil Condé a d’abord exposé les objectifs visés par le CNRD après l’évaluation des partis politiques. « L’atteinte de ces ambitieux objectifs dépend de l’implication de tous les fils et filles de notre pays, sans distinction aucune, pour mettre en œuvre des réformes politiques et électorales dont les contours résisteront au temps et à l’action néfaste des hommes. C’est la vision prônée par les nouvelles autorités ! » a-t-il exposé lors du lancement des trois jours de concertation.
Dans son discours, le chef du département de l’Administration s’est vertement attaqué à la conduite de certaines formations politiques du pays. « Depuis plus de trente (30) ans, l’espace politique a connu une mutation au gré des changements de situations et de contextes sans tenir compte du cadre juridique existant. Les créations de partis politiques se faisaient par copinage, comme des entreprises privées et personnelles ; les alliances politiques électoralistes sont passées en groupement normal et la violence est devenue le compagnon de certaines associations politiques. Les partis politiques, au lieu d’être des forces de proposition, des instruments de participation à la gestion de la vie de la nation, se sont transformés en des instruments de propagande et de repli identitaire ethnique », a-t-il fustigé avant de rajouter qu’ « aucune démocratie, aucun État de droit ne saurait se construire dans un tel environnement, raison pour laquelle nous devons tous accepter d’assainir notre échiquier politique afin de consolider nos acquis démocratiques et solidifier l’État de droit dans notre pays », a-t-il lancé.
Le ministre revient sur les activités menées par son département sur le terrain : « L’opération d’identification et de collecte des données réalisées en juin-juillet 2024 nous a permis de lancer et de réaliser l’évaluation des partis politiques à Conakry et dans les trente-trois (33) préfectures durant vingt (20) jours. L’activité a abouti à des résultats provisoires que mes services techniques vous présenteront au cours de cette session. C’est un moment d’une importance capitale et je requiers de votre part une attention particulière pour qu’à la sortie de ces trois jours de concertation, nous ayons un paysage politique assaini et consensuel », a-t-il exhorté.
« Les partis politiques évalués recevront des certificats…, la traçabilité de leurs activités sera assurée…, la loi s’appliquera avec rigueur… », alerte le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation.
« Cette session sera ponctuée de présentations et d’échanges visant à l’amélioration du rapport provisoire. Les partis politiques évalués recevront des certificats et une base de données fiable informatisée sera constituée désormais au sein du ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation. À cet effet, pour renforcer la gouvernance des partis politiques légalement constitués, la traçabilité de leurs activités sera assurée par les moyens des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Aucun parti politique ne sera laissé pour compte mais la loi s’appliquera avec rigueur. C’est aussi cela un des aspects importants de la refondation », a-t-il alerté.
À quoi les partis politiques doivent-ils s’attendre à l’issue des travaux ? Le Général Ibrahima Kalil Condé lève un coin du voile : « Le chemin est long et nous allons le parcourir ensemble, chers membres des partis politiques. Les partis politiques qui ne sont pas en règle recevront des notifications et les partis non identifiés seront traités conformément aux dispositions de la Charte des partis politiques en vigueur. L’évaluation sera désormais notre mode de gestion et de contrôle des partis politiques », a-t-il déclaré dans son discours.