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Une entité politique doit être porteuse des valeurs d’espoir, de justice, de démocratie et de progrès afin de pouvoir retenir les hommes et les femmes qui la composent.
Lorsque l’une de ces valeurs vient à manquer, notamment l’espoir, cela enlève aux cadres de ladite entité politique toute perspective d’avenir et toute visibilité pour une continuation sereine. Ainsi, les cadres les mieux avertis, soucieux de l’avenir du pays et de leur modeste personne, ne peuvent s’empêcher de prendre des décisions conséquentes.
Que dire du fait que les causes pour lesquelles vous vous êtes battus pendant de nombreuses années, et qui vous ont malheureusement valu de nombreux prisonniers, des handicapés à vie, des morts ainsi que des destructions de biens matériels et financiers (maisons, commerces, etc.), soient aujourd’hui abandonnées par celui-là même qui les portait ? Ce leader, qui n’hésitait pas à demander aux autres de faire preuve de courage et d’audace, même face à la mort, décide aujourd’hui de se mettre à l’abri, par manque de cette même audace et de ce même courage, au moment où il devrait jouer sa partition pour l’achèvement de la lutte, aussi difficile que cela puisse sembler.
Face à une telle situation, la communication des militants des entités politiques devrait tenir compte de la loi de l’équilibre, que je cite :
« Votre meilleur ami du moment pourrait être votre pire ennemi de demain, et votre pire ennemi du moment pourrait être votre meilleur ami de demain. ». Alors en toute chose faisons preuve de reserve et de retenue.
Les réalités, les circonstances, les contextes, les événements et les besoins sont les seuls facteurs qui déterminent le choix des hommes en politique par rapport à l’avenir.
Permettez-moi de rappeler ici que le rôle d’un parti politique est de conquérir le cœur et l’esprit de ses compatriotes à travers des actions d’apaisement, de gratitude, de reconnaissance et d’opérations de charme.
Les cadres des partis politiques qui ont rencontré le Président de la République sont-ils des militants ou des disciples ?
Même s’ils étaient des disciples, il faut souligner que de nombreuses personnes changent aujourd’hui de religion sans en informer préalablement leurs parents biologiques, les premiers imams de leur mosquée ou le prêtre de leur paroisse. Pourtant, cela ne fait l’objet d’aucun débat.
D’ailleurs, faut-il rappeler qu’une des lois de la politique, définissant l’homme, le classe ainsi :
-Un père pour ses enfants,
-Un fonctionnaire, commerçant, opérateur économique ou militaire selon l’activité professionnelle qu’il exerce,
-Un mari ou un compagnon pour son amoureuse, selon sa situation matrimoniale,
-Un fils ou une fille pour ses parents ou son tuteur, selon sa filiation,
-Un militant pour son parti, selon son obédience.
Alors, si un seul homme porte ces nombreux manteaux, avec lequel de ces manteaux ces cadres ont-ils rencontré le Chef de l’État ?
Que les partis politiques sachent que les activités humaines ne se résument pas à la politique.
Toutefois, même s’il s’avère que l’ambition qui les a menés vers le Président de la République est celle de servir la nation à travers leur implication dans la gouvernance, alors quoi de plus noble et respectable ?
Surtout quand la règle universelle rappelle que toute compétence acquise ou tout diplôme obtenu par un cadre d’un pays doit être mis au service de la République tout entière. Le talent d’un compatriote n’est pas réservé à un parti politique, ni à une communauté, ni à une faction. D’où le droit pour un Président de la République de faire appel à tout Guinéen dont il estime l’apport utile pour servir la nation.
Bienvenue à nos compatriotes de toutes obédiences, rassemblés autour du Général Mamadi Doumbouya pour servir la Guinée. Mieux vaut tard que jamais.
La jeunesse consciente et
responsable sait de quoi il est question depuis le 5 septembre 2021.
C’est le Ramadan. Koto Malal Diallo, invitation pour la rupture.
Honorable Mohamed Bakary Keita