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Ce que nous entamons là, peut paraître prétentieux, aux yeux de bon nombre de nos lecteurs. Vu qu’ils sont des usagers qui, à un moment ou à un autre, dans leur quotidien, sont piétons, cyclistes, motocyclistes ou automobilistes. Ce qui fait qu’ils sont, à quelque échelle près, assez familiers de la route, pour en connaître les réalités, notamment, les nombreux pièges qu’elle peut tendre à ceux qui l’empruntent. Le cas de l’embouteillage est de ceux-ci.
Autant dire alors que lorsqu’on évoque ce sujet, l’on n’est jamais seul à savoir ce qu’il en est réellement. Commençons tout d’abord par le définir, avec l’espoir de parvenir à un consensus. Il est, pour faire, le plus court et simple possible, l’ennemi déclaré de la circulation. Tout simplement ! Qui d’entre nous n’en a pas souffert un jour ou l’autre, dans la circulation ? Il est certainement arrivé, quand on est au volant de notre voiture, d’en être si affecté, qu’on a pensé abandonner son véhicule sur la route ou même de le porter sur la tête, pour se sortir du piège dans lequel l’embouteillage monstre ou le bouchon inextricable nous a enferrés.
Mais, qu’est-ce qui explique la survenue de l’embouteillage ?
L’embouteillage est dû à plusieurs facteurs dont le principal reste le mauvais comportement des usagers (précipitation des conducteurs, refus de céder la priorité, mauvais stationnements, circulation en double ou triple file, dépassements défectueux…) A cela, il faut ajouter l’état de la route, l’état technique des véhicules, l’encombrement de la chaussée par les véhicules et les étalagistes et quelquefois les accidents, etc.
Quelques-unes des conséquences qu’il entraîne
Les embouteillages sont un handicap au bon déroulement de la circulation. Ce qui sous-entend pour les usagers, une perte de temps et un retard dans le déroulement des activités quotidiennes. A une certaine échelle, cela peut induire de graves conséquences économiques et sociales. Individus et société, peuvent être impactés par les effets qui en résultent.
Par quels moyens y mettre fin ?
Ils sont de divers ordres. Nous n’en citerons que quelques-uns. La liste est loin d’être exhaustive :
-Formation, information, éducation et sensibilisation des usagers. A élargir à l’ensemble des citoyens ;
-Amélioration des infrastructures ;
-Dégagement des emprises de routes ;
-Rajeunissement du parc automobile ;
-Renforcement de la règlementation ;
-renforcement des moyens de contrôle et de dissuasion, de la police et de la gendarmerie routières ;
-Sanction des contrevenants.
Comme dit plus haut, bien d’autres dispositions sont encore à prendre, pour juguler ce phénomène qui grippe la circulation et entraîne des effets négatifs illimités, sur les populations, mais aussi, sur le pays tout entier. Ce que nous avons émis ou suggéré ici, comme explications ou solutions n’est pas limitatif. Loin s’en faut !
Aussi, allons-nous revenir plus en détails, sur le sujet, dans nos prochaines publications.