[En direct] Israël va poursuivre ses «frappes significatives» sur Gaza

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L’armée israélienne progresse toujours ce 5 novembre dans la bande de Gaza, où une nouvelle frappe a fait des dizaines de morts dans un camp de réfugiés samedi soir, malgré les appels au cessez-le-feu et le désespoir des civils palestiniens après 30 jours de guerre. Ce dimanche, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré le président palestinien Mahmoud Abbas en Cisjordanie, avant une visite surprise à Bagdad, en Irak. Israël a, de son côté, à nouveau couper internet et le téléphone à Gaza.

Ce qu’il faut retenir :

► Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, s’oppose à tout cessez-le-feu tant que les otages du Hamas n’auront pas été libérés. L’armée israélienne prévient que des « frappes significatives » se poursuivront ces prochains jours sur Gaza, territoire désormais coupé en deux entre « Gaza sud et Gaza nord ».

► Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a rencontré Mahmoud Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne a dénoncé un « génocide » dans la bande de Gaza par Israël. Il a affirmé qu’il devait y avoir un « cessez-le-feu immédiat » et que l’aide humanitaire devait être autorisée à entrer dans la bande de Gaza.

► Plus de 45 personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans un bombardement israélien contre le camp de réfugiés de Maghazi samedi soir, dans le centre de la bande de Gaza

► Un responsable du Hamas indique que les évacuations des étrangers et des binationaux vers l’Égypte sont suspendues en raison du refus d’Israël de laisser partir des blessés palestiniens vers des hôpitaux égyptiens.

► Depuis le 7 octobre, plus de 1 400 Israéliens ont été tués, dont 341 soldats, et l’armée israélienne fait état de 240 personnes retenues en otage par le Hamas. Le ministère de la Santé du Hamas annonce un bilan de 9 770 morts palestiniens, dont 4 800 enfants.


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21h34 : Du monde à Jakarta pour soutenir les Palestiniens

Des milliers de personnes ont marché à Jakarta pour soutenir les Palestiniens de Gaza et demander un cessez-le-feu.

Des milliers de personnes se sont réunis à Jakarta en Indonésie pour manifester leur soutien aux Palestiniens de Gaza, le 5 novembre 2023.Des milliers de personnes se sont réunis à Jakarta en Indonésie pour manifester leur soutien aux Palestiniens de Gaza, le 5 novembre 2023. REUTERS – WILLY KURNIAWAN

20h42 : À Londres, un large rassemblement œcuménique pour la paix, la libération des otages et le cessez-le-feu à Gaza

Une prière pour la paix s’est tenue dimanche à Londres dans l’une des plus grandes mosquées d’Europe occidentale. La communauté ahmadiya de Londres a organisé une grande prière œcuménique avec des représentants juif, chrétien, musulman et athée pour appeler à la paix au Proche-Orient, à la libération des otages et à un cessez-le-feu immédiat à Gaza. Dans le complexe religieux de Baitul Futuh, au sud-ouest de la capitale britannique, plus de 2 000 personnes se sont rassemblées pour la paix. Le récit d’Émeline Vin.

Entre 2 000 et 2 500 personnes se sont rassemblées dans le hall du complexe religieux, sans distinction de religion. Il y avait beaucoup de musulmans de la communauté ahmadie (une branche de l’islam), mais aussi des juifs et des protestants, beaucoup d’enfants… Le message : une condamnation unanime des actes du Hamas et de la violence à Gaza.

« Nous avons des perspectives historiques et religieuses différentes, mais ces rassemblements sont porteurs d’espoir. Moi, je commençais à désespérer, à perdre la foi. Cela m’a redonné la foi et ce genre de rencontres ne peut qu’être bénéfique, parce que nous nous tendons la main », confie Hilary, kippah ornée d’une colombe sur la tête et venue avec son époux, avec lequel elle anime un forum interreligieux.

Plus de 2 000 personnes de tous horizons se sont réunies à la mosquée Baitul Futuh, à Londres, pour appeler à la paix au Proche-Orient, à la libération des otages du Hamas et à un cessez-le-feu à Gaza, le 5 novembre 2023.Plus de 2 000 personnes de tous horizons se sont réunies à la mosquée Baitul Futuh, à Londres, pour appeler à la paix au Proche-Orient, à la libération des otages du Hamas et à un cessez-le-feu à Gaza, le 5 novembre 2023. AFP – DANIEL LEAL

La cérémonie a débuté par deux minutes de silence pour toutes les victimes de la guerre en cours à Gaza. Les prises de parole se sont enchaînées pendant une heure : quelques hommes et femmes politiques, le représentant de la communauté ahmadie en Israël, un pasteur… Il y a également eu des lectures également de la Bible et de la Torah par des enfants.

Le président de la communauté ahmadie de Grande-Bretagne, Rafiq Ahmet Hayat, a aussi organisé la prière pour les Britanniques : « Vous avez entendu des juifs, des chrétiens, des musulmans : on a tous parlé d’une même voix. Et j’espère que le message sera transmis dans les communautés, parce que l’antisémitisme et l’islamophobie augmentent en ce moment, au Royaume-Uni. Si l’on n’intervient pas rapidement, cela va dégénérer. »

Les organisateurs ont souhaité aller au-delà du clivage religieux, alors que les haines et les divisions croissent dans le pays. L’idée était aussi de rappeler que le Hamas ne représente pas les musulmans. Récemment convertie à l’islam, Maria avait un message à faire passer aux juifs, aux chrétiens, aux athées rassemblés dans la mosquée de Baitul Futuh : « Je pense qu’en tant que musulmane, j’ai la responsabilité de rappeler que ce qu’a fait le Hamas ne représente pas l’islam. L’islam est une religion de paix. Ils ne nous représentent pas du tout. »

Un rabbin, les larmes aux yeux, a expliqué que ce n’était pas une évidence de venir ici ce soir, mais que le dialogue est nécessaire pour atteindre la paix. Tous les intervenants ont réclamé un cessez-le-feu immédiat, pour l’instant rejeté par les grands partis.

20h10 : Antony Blinken en Turquie, dans un contexte de tensions entre Ankara et Washington

Le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, sera en Turquie lundi 6 novembre dans le cadre d’une tournée au Proche-Orient. Il doit rencontrer à Ankara son homologue turc, Hakan Fidan. Des entretiens bien sûr dominés par le conflit israélo-palestinien et les bombardements sur Gaza. Cette visite intervient au moment où la Turquie a annoncé le rappel de son ambassadeur en Israël, tout en poursuivant ses efforts diplomatiques. Elle en dit long, aussi, sur les tensions entre Ankara et Washington, puisque le président Erdogan ne rencontrera pas le secrétaire d’État américain. Les détails avec notre correspondante Anne Andlauer dans cet article.

19h00 : L’armée israélienne annonce la poursuite des « frappes significatives » sur Gaza, territoire coupé en deux

L’armée israélienne a annoncé, dimanche 5 novembre dans la soirée, qu’elle menait des « frappes significatives » qui « se poursuivront dans les prochains jours » dans la bande de Gaza, ajoutant avoir coupé le territoire palestinien en deux. « Des frappes significatives sont maintenant en cours (…) et elles se poursuivront cette nuit et dans les jours à venir », a déclaré le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, affirmant que les forces israéliennes opérant dans le territoire l’avait coupé en deux : « Gaza sud et Gaza nord ».

18h40 : Beyrouth dénonce un « crime abject commis par l’ennemi israélien », après la mort de quatre membres de la famille d’un journaliste

Après la mort de quatre membres de la famille du journaliste libanais Samir Ayoub dimanche, parmi lesquels trois enfants, Beyrouth réagit. Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a dénoncé un « crime abject commis par l’ennemi israélien », affirmant que les victimes avaient été visées par des drones. De son côté, le chef de la diplomatie libanaise, Abdallah Bou Habib, cité par le ministère des Affaires étrangères sur X (ex-Twitter), a déclaré qu’il saisira le Conseil de sécurité de l’ONU lundi, « en réponse au crime commis par Israël à Aïnata ».

18h18 : Antony Blinken effectue une visite surprise à Bagdad

Après la Cisjordanie occupée dans la matinée, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a effectué dimanche une visite surprise à Bagdad, où il s’est entretenu avec le Premier ministre irakien des risques d’extension de la guerre entre Israël et le Hamas palestinien. La visite du secrétaire d’État en Irak, annoncée par le bureau du Premier ministre irakien Mohamed Chia al-Soudani, n’avait pas été dévoilée au préalable pour des raisons de sécurité. Elle intervient alors que, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, des attaques à la roquette et au drone ont visé les bases irakiennes où sont déployées des troupes américaines et de la coalition internationale antijihadiste.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken à Bagdad, en Irak, le 5 novembre 2023.Le secrétaire d’État américain Antony Blinken à Bagdad, en Irak, le 5 novembre 2023. REUTERS – JONATHAN ERNST

17h58 : Aucune évacuation d’étrangers et de blessés de Gaza pour le deuxième jour consécutif

Aucun blessé palestinien et aucun étranger ou binational n’ont été évacués dimanche de la bande de Gaza, pilonnée sans relâche par Israël, vers l’Égypte via le terminal de Rafah, pour le deuxième jour consécutif, ont indiqué des responsables égyptien et palestinien. « Le terminal est fermé parce qu’Israël interdit aux blessés de passer en Égypte pour être soignés, utilisant des faux prétextes pour les laisser mourir », a dit à l’AFP une source au sein du gouvernement du Hamas, sous le couvert de l’anonymat. « Aucun étranger ne partira tant que les blessés seront bloqués », a ajouté cette source.

Des Palestiniens contraints de patienter au poste-frontière de Rafah, le 5 novembre 2023, alors que les évacuations de Gaza sont toujours suspendues pour le deuxième jour consécutif.Des Palestiniens contraints de patienter au poste-frontière de Rafah, le 5 novembre 2023, alors que les évacuations de Gaza sont toujours suspendues pour le deuxième jour consécutif. REUTERS – IBRAHEEM ABU MUSTAFA

17h42 : le Hamas affirme qu’Israël mène d’« intenses bombardements » autour de plusieurs hôpitaux

Le gouvernement du Hamas a affirmé que l’armée israélienne menait dimanche soir « d’intenses bombardements » autour de plusieurs hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, où internet et lignes téléphoniques avaient été coupés peu avant. « Depuis plus d’une heure, d’intenses bombardements ont lieu autour des hôpitaux », a déclaré le service de presse du gouvernement du Hamas.

17h04 : Liban: quatre membres de la famille d’un journaliste tués dans une frappe israélienne (agence officielle)

Une femme et ses trois petits-enfants, membres de la famille d’un journaliste libanais, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne dans le sud du Liban, a indiqué l’agence officielle libanaise Ani, selon laquelle le journaliste a été blessé. Les quatre victimes sont la sœur du journaliste Samir Ayoub, correspondant d’une radio locale, et les trois petits-enfants de celle-ci. Ils suivaient la voiture du journaliste dans leur véhicule, a précisé l’Ani.

Une localité libanaise du sud du pays touchée par une frappe israélienne, le 4 novembre 2023. (image d'illustration)Une localité libanaise du sud du pays touchée par une frappe israélienne, le 4 novembre 2023. (image d’illustration) AP – Hussein Malla

17h00 : Israël coupe à nouveau internet et les communications téléphoniques dans la bande de Gaza

Les lignes téléphoniques et d’internet dans la bande de Gaza ont été coupées, dimanche 5 novembre dans la soirée par Israël, pour la troisième fois depuis le début de la guerre le 7 octobre, a annoncé l’opérateur palestinien Paltel. « Nous avons le regret d’annoncer la coupure totale des communications et des services internet à Gaza après que la partie israélienne a débranché les serveurs », a indiqué Paltel dans un communiqué.

16h50 : « À Gaza, les bombardements sont partout. On pourrait presque croire qu’on pourrait s’y habituer »

Ce dimanche 5 novembre, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a sanctionné l’un de ses ministres issu de l’extrême droite, Amichay Eliyahu, un ultranationaliste qui disait envisager de « lâcher une bombe nucléaire sur Gaza » et qui expliquait « ne pas être satisfait par l’ampleur des représailles israéliennes ». Le chef du gouvernement, lui, a déclaré que « l’armée israélienne s’efforce d’épargner les civils ». À Gaza, c’est pourtant un véritable massacre que vit la population. Témoignage recueilli par Sami Boukhelifa depuis Jérusalem.

« À Gaza, comme tous les jours, on se réveille et on fait face aux mauvaises nouvelles », dit Assiya qui vit dans le centre de l’enclave. Elle explique : « Les bombardements sont partout. On les entend tout autour de nous. Les frappes sont très proches. On pourrait presque croire qu’on pourrait s’y habituer. Mais non en fait. Ce matin, on s’est réveillés, et on a appris qu’un nouveau génocide avait été commis au camp de Jabaliya. Des membres de ma famille sont décédés. »

« Allah yerhamhoum » (« Paix à leurs âmes »), prie Assiya. La mort de ses proches, c’est la mauvaise nouvelle de trop. Cette mère de famille tente désormais de rejoindre le sud de l’enclave, avec ses enfants et sa petite fille :

« Je suis allée vers l’hôpital Al Shifa. On m’a dit que sur place, je trouverais des voitures pour nous conduire vers le sud. J’y suis allée avec mon fils, mais je n’ai rien trouvé. On a attendu une heure, il n’y avait pas de voiture. Ensuite, j’ai croisé des gens qui avaient déjà tenté d’aller vers le sud. Je leur ai demandé l’état de la route, et ils m’ont dit que tout était fermé, bloqué. Je n’ai pas voulu prendre de risque. J’ai peur. »

Dimanche, l’armée israélienne explique avoir ouvert un couloir humanitaire de 10h00 à 14h00, pour permettre aux habitants du nord de Gaza de fuir vers le sud.

16h04 : Antony Blinken maintient la volonté américaine d’une « solution à deux États »

Dans un message posté sur X (ex-Twitter), le secrétaire d’État américain Antony Blinken a salué sa rencontre avec le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, à Cisjordanie dimanche :

« J’ai rencontré le président Abbas et nous avons affirmé notre engagement en faveur de la fourniture d’aide humanitaire et du rétablissements des services essentiels à Gaza. Nous avons clairement indiqué que la violence extrémistes contre les Palestiniens en Cisjordanie doit cesser et nous avons réitéré notre soutien à une solution à deux États. »

14h58 : Le ministre de l’Économie allemand prend une position forte contre l’antisémitisme

L’attaque du Hamas sur Israël, suivie d’un bombardement incessant sur Gaza, mettent à mal le traditionnel soutien inconditionnel de l’Allemagne à l’État hébreu. Sur le dossier, le ministre de l’Économie, Robert Habeck, prend une carrure d’homme d’État, après la publication d’une vidéo de 10 minutes dans laquelle il dénonce toute forme d’antisémitisme. Une avalanche de louanges à laquelle il ne s’attendait pas, explique notre correspondante à Berlin, Nathalie Versieux.

La vidéo de Robert Habeck, visionnée 10 millions de fois, donne au ministre de l’Économie une stature de chancelier potentiel. De l’opposition conservatrice à la communauté juive, les commentaires sont unanimes : c’est Robert Habeck et non le chancelier ou la ministre des Affaires étrangères, qui a trouvé le ton juste pour dénoncer une nouvelle poussée d’antisémitisme dans le pays de l’Holocauste.

Le ministre critique le discours « les crimes du Hamas sont horribles, mais Israël… », qui se répand dans le pays depuis trois semaines. Et de fait, sous la poussée de l’opinion choquée par les bombardements sur Gaza et sous la pression d’une communauté de 200 000 Palestiniens dans le pays, le soutien inconditionnel à Israël semble fléchir.

Un exemple: si la France reproche à Berlin de ne pas avoir voté pour une résolution des Nations unies demandant une trêve humanitaire dans les bombardements, on reproche plutôt dans le pays au gouvernement de s’être abstenu, plutôt que de voter contre cette résolution aux côtés de l’Autriche, la Roumanie ou la Croatie.

14h26 : En Turquie, la police disperse une manifestation pro-palestinienne près d’une base militaire

La police turque a tiré des gaz lacrymogènes pour disperser un rassemblement pro-palestinien près d’une base militaire abritant des troupes et des armes américaines, dimanche 5 novembre. La manifestation, devant la base aérienne d’Incirlik (sud-est), était organisée par l’ONG turque Humanitaire Relief Foundation (IHH). En 2010, celle-ci avait affrété une flottille pour tenter de rallier Gaza sous blocus israélien, entraînant un raid israélien qui avait fait dix morts.

Des images diffusées sur les réseaux sociaux montrent plusieurs centaines de personnes agitant des drapeaux palestiniens, courant dans un champ et poursuivies par la police, qui a également fait usage d’un canon à eau. Aucun blessé et aucune interpellation n’ont été rapportés à ce stade. Les autorités américaines n’ont fait aucun commentaire dans l’immédiat.

Une manifestation pro-palestinienne devant la base aérienne d'Incirlik a été dispersée par la police turque, dimanche 5 novembre 2023.Une manifestation pro-palestinienne devant la base aérienne d’Incirlik a été dispersée par la police turque, dimanche 5 novembre 2023. AP – Mehmet Sancakzade

12h55 : Abbas lie un retour de son Autorité à Gaza à un « règlement » pour tous les Territoires palestiniens

« La bande de Gaza est partie intégrante de l’État de Palestine, nous prendrons nos responsabilités entières dans le cadre d’une solution politique globale pour la Cisjordanie, Jérusalem-Est et la bande de Gaza », a affirmé M. Abbas en recevant à Ramallah le secrétaire d’État américain Antony Blinken, qui avait évoqué cette idée mardi devant le Congrès américain.

12h50 : L’exode d’habitants du nord de Gaza vers le sud

Des tracts largués par l’armée israélienne le 5 novembre demandent aux habitants de la ville de Gaza d’évacuer vers le sud entre 10 heures (8h TU) et 14 heures (12h TU).

Des personnes transportant certains de leurs effets personnels rejoignent à pied le centre de la bande de Gaza par la route de Salah al-Din en direction de la partie sud de l'enclave palestinienne, le 5 novembre 2023.Des personnes transportant certains de leurs effets personnels rejoignent à pied le centre de la bande de Gaza par la route de Salah al-Din en direction de la partie sud de l’enclave palestinienne, le 5 novembre 2023. AFP – MOHAMMED ABED

12h25 : La Turquie discute de la situation à Gaza avec la Jordanie et l’Égypte

Le ministre turc des Affaires étrangères, Hakan Fidan, a discuté de la situation à Gaza avec ses homologues égyptien et jordanien lors d’appels téléphoniques distincts, a déclaré dimanche une source diplomatique turque à l’agence Reuters. M. Fidan a échangé sur « l’arrêt des attaques visant la population civile de Gaza » et sur l’instauration d’un cessez-le-feu urgent, a indiqué la source. M. Fidan rencontrera le secrétaire d’État américain Antony Blinken pour des discussions sur Gaza à Ankara lundi.

12h00 : Le jeu d’équilibriste des États-Unis

Évoquer un cessez-le-feu comme l’a fait Mahmoud Abbas est un vœu pieux, rapporte notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa. L’Autorité palestinienne n’a aucun pouvoir. Elle est complètement disqualifiée. Elle plaide sa cause auprès de Washington, seule capable de faire pression sur Israël. Le jeu d’équilibriste des États-Unis est de tenter d’aider les Palestiniens d’une main et armer les Israéliens de l’autre.

Cette visite d’Antony Blinken à Ramallah a aussi pour objectif de préparer le jour d’après.  « Je vous le dis tout de suite, explique une source palestinienne, l’échéance, c’est six mois à un an. Donc après l’offensive militaire israélienne ». On imagine la suite. « Il faut le retour de l’Autorité palestinienne à Gaza. Mais pas toute seule. Organiser une période de transition et être accompagnés par les Nations unies et des pays arabes aussi bien dans l’enclave qu’en Cisjordanie occupée ». « A partir de là, dit cette source, il faut travailler ensemble à une solution définitive. Mais tout cela, dépend en grande partie des Israéliens ». « Le Premier ministre Benyamin Netanyahu ne fait plus partie de l’équation. Il le sait. Reste à savoir qui le remplacera. Des modérés avec qui un dialogue sera possible ?  Ou l’extrême droite qui a soif de vengeance », conclut cette source.

11h45 : Le pape demande un cessez-le-feu et la libération des otages

Le pape François a réitéré dimanche ses appels à cesser les combats entre Israël et Palestiniens, à libérer les otages et à fournir une aide humanitaire à Gaza où la situation est « très grave ». « Je vous prie au nom de Dieu de vous arrêter, cessez le feu. Je souhaite que toutes les possibilités soient explorées pour qu’un élargissement du conflit soit absolument évité, qu’on puisse secourir les blessés, que l’aide puisse arriver à Gaza où la situation humanitaire est très grave et que les otages soient immédiatement libérés », a-t-il poursuivi.

Le pape est intervenu à de nombreuses reprises depuis le début de la guerre, appelant à l’arrêt des combats, à la libération des otages et à l’aide humanitaire pour Gaza.

Après le bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023.Après le bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023. AP – Hatem Moussa

10h55 : Les négociations sur les otages nécessitent une « période de calme », dit Doha

Le Premier ministre qatarien a déclaré dimanche qu’il y avait eu de « fausses » informations sur les négociations visant à libérer les otages israéliens détenus à Gaza, sans donner plus de détails. Selon Reuters, M. Al-Thani a déclaré lors d’une conférence de presse à Doha, aux côtés de la ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna, qu’il y avait des complexités sur le terrain en raison des « pratiques militaires israéliennes » à Gaza.

10h30 : Blinken a rencontré le président palestinien Abbas à Ramallah

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken s’est entretenu avec le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah, au moment où la communauté internationale craint que la guerre entre Israël et le Hamas ne s’étende à la Cisjordanie. La visite de M. Blinken en Cisjordanie intervient au lendemain d’un voyage en Jordanie voisine et en Israël vendredi.

Antony Blinken a mis en garde, selon un de ses porte-parole, contre le « déplacement forcé » des Palestiniens de la bande de Gaza, à l’issue de sa rencontre avec le président palestinien. Le responsable américain a aussi appelé à l’arrêt des « violences des extrémiste » » contre les Palestiniens en Cisjordanie occupée.

Des Palestiniens essaient de sortir un corps des décombres après un bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023.Des Palestiniens essaient de sortir un corps des décombres après un bombardement israélien dans le camp de réfugiés de Maghazi, dans la bande de Gaza, le dimanche 5 novembre 2023. AP – Hatem Moussa

« Une nouvelle fois, nous nous rencontrons dans les conditions les plus dures qui soient, je n’ai pas de mot pour décrire la guerre de génocide et les destructions que subit notre peuple palestinien à Gaza de la part de l’appareil miliaire d’Israël, sans aucun respect des principes du droit international », a dit M. Abbas. Le président de l’Autorité palestinienne a affirmé qu’il devait y avoir un « cessez-le-feu immédiat » et que l’aide humanitaire devait être autorisée à entrer dans la bande de Gaza, a déclaré à Reuters son porte-parole, Nabil Abu Rudeineh.

En faisant le déplacement à Ramallah, M. Blinken entendait apporter son soutien au président de l’Autorité palestinienne, très affaibli, et montrer que les États-Unis prennent en compte le sort des Palestiniens, eux qui sont le premier soutien d’Israël, tant politique que militaire. Les États-Unis plaident comme seule issue au conflit la solution de deux Etats, israélien et palestinien. M. Blinken a en outre récemment affirmé que l’Autorité palestinienne devait à terme reprendre le contrôle de la bande de Gaza, dirigée par le Hamas depuis 2007. Il doit se rendre dimanche soir en Turquie.

10h10 : Depuis Doha, la ministre française des Affaires étrangères appelle à la protection des civils

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a déclaré ce dimanche 5 novembre à Doha que trop de civils étaient morts dans les frappes israéliennes sur Gaza. La diplomate en chef a affirmé lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères du Qatar Mohammed bin Abdulrahman Al Thani, que les écoles, les hôpitaux, les travailleurs humanitaires et les journalistes doivent être protégés. « Une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue est absolument nécessaire et doit pouvoir mener à un cessez-le feu », a déclaré la cheffe de la diplomatie française

9h50 : L’ancien président américain Obama s’exprime sur la guerre en cours

L’ancien président américain a mis en garde contre le risque d’ignorer les complexités de la guerre entre Israël et le Hamas, avertissant que « nous sommes tous complices ». « Si vous voulez résoudre le problème, vous devez prendre en compte toute la vérité. Et il faut admettre que personne n’a les mains propres, que nous sommes tous complices dans une certaine mesure », a-t-il déclaré dans une interview accordée à Pod Save America et publiée samedi. « Ce qu’a fait le Hamas est horrible et rien ne le justifie. Ce qui est également vrai, c’est que l’occupation et ce qui arrive aux Palestiniens sont insupportables. »

9h35 : Frappe près de l’hôpital al-Quds

Le Croissant-Rouge palestien affirme qu’une frappe aérienne israélienne a visé un bâtiment situé à environ 50 mètres de l’hôpital al-Quds dans la ville de Gaza. Il y aurait de nombreux morts et blessés.

9h15 : Médecins sans frontières alerte sur la situation des hôpitaux dans la bande de Gaza

« L’hôpital est presque en train de s’effondrer ». Le Dr Abu Abed, coordinateur médical adjoint de MSF à Gaza, rend compte de la situation désastreuse des hôpitaux de Gaza et appelle à la fin des bombardements.

8h55 : Un ministre israélien évoque un recours à la bombe nucléaire à Gaza

Un ministre ultranationaliste israélien a estimé ce dimanche que recourir à la bombe nucléaire contre la bande de Gaza dans la guerre en cours contre le mouvement palestinien Hamas était « une option ». Le ministre de l’Héritage israélien, Amichay Eliyahu, a affirmé dans une interview à une radio qu’il n’était pas entièrement satisfait de l’ampleur des représailles israéliennes dans le territoire palestinien après l’attaque meurtrière menée par le Hamas sur le sol israélien le 7 octobre. Au journaliste qui lui demandait à la lumière de ses propos si la solution serait à ses yeux de larguer « une sorte de bombe nucléaire sur toute la bande de Gaza, la raser et tuer tout le monde », le ministre a répondu : « c’est une option ».

Le bureau du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a promptement réagi, publiant un communiqué dénonçant des déclarations « déconnectées de la réalité » et ajoutant que l’armée israélienne s’efforçait d’épargner « les non-combattants » dans la bande de Gaza. M. Netanyahu a en outre suspendu la participation du ministre aux réunions du gouvernement « jusqu’à nouvel ordre ». Et les condamnations de ces propos fusent de toute part. Il faut rappeler qu’Israël n’a jamais reconnu détenir l’arme nucléaire, note notre correspondant à Jérusaem, Michel Paul. Et qu’il a toujours proclamé qu’il ne sera pas le premier à introduire ce genre d’armement au Proche-Orient.

8h50 : Le groupe aéronaval Dwight D. Eisenhower (IKECSG) arrive en Méditerranée orientale

8h40 : Trois Palestiniens tués par les forces israéliennes en Cisjordanie occupée

Trois Palestiniens ont été tués ce dimanche par les forces israéliennes dans deux villes en Cisjordanie occupée par Israël où les violences flambent depuis le 7 octobre, selon le ministère palestinien de la Santé. Deux Palestiniens, âgés de 22 et de 20 ans ont été tués « dans l’attaque des forces d’occupation israéliennes sur Abou Dis », ville palestinienne uniquement séparée de Jérusalem par le mur israélien qui ceinture la Cisjordanie, a indiqué le ministère de l’Autorité palestinienne basée à Ramallah.

8h35 : La guerre pourrait avoir déjà fait plus de 10 000 morts

Selon la Défense civile palestinienne, des centaines de corps sans vie gisent sous les bâtiments effondrés depuis le début de la guerre. De son côté, un haut responsable de la sécurité israélienne, cité par le journal Yedioth Ahronoth, affirme que 20 000 personnes ont été tuées à Gaza, « pour la plupart des terroristes ».

8h15 : Le bilan des morts grimpe après la frappe sur le camp de Maghazi

Quarante-cinq personnes ont été tuées et une centaine d’autres blessées dans le bombardement israélien samedi soir contre le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, selon un nouveau bilan publié ce dimanche par le ministère de la Santé du Hamas. « Le nombre des martyrs du massacre de Maghazi est monté à 45 », a indiqué le ministère dans un communiqué. Le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qudra, avait dans un premier temps fait état de « plus de 30 martyrs » transportés à l’hôpital « après le massacre commis par l’occupation dans le camp de Maghazi ».

8h10 : Une ambulance prise pour cible au Liban

Un tank israélien prend pour cible une ambulance à Teir Harfa au sud Liban, selon notre correspondant Paul Khalifeh.

7h40 : L’armée israélienne appelle une nouvelle fois à quitter le nord de la bande de Gaza

Dans un message en arabe diffusé sur X, le porte-parole de l’armée israélienne pour les médias arabes, Avichay Adraee, annonce que l’armée « autorisera la circulation sur la route Salah al-Din », seul grand axe qui relie le nord au sud de l’enclave, dimanche entre 10 heures et 14 heures (8h-12h TU). « Si vous tenez à vous et à vos proches, partez vers le sud en suivant nos instructions. » Dans le tweet, une carte montrant le chemin à suivre, intitulée « route de la sécurité ».

7h10 : Des centaines de milliers de personnes au rassemblement interreligieux pour la paix à Gaza en Indonésie

Rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, au Monument national de Jakarta, en Indonésie, le dimanche 5 novembre 2023.Rassemblement de soutien aux Palestiniens de Gaza, au Monument national de Jakarta, en Indonésie, le dimanche 5 novembre 2023. AP – Dita Alangkara

Au Monument national de Jakarta, en Indonésie, le dimanche 5 novembre 2023.Au Monument national de Jakarta, en Indonésie, le dimanche 5 novembre 2023. AP – Dita Alangkara

6h45 : Quelque 2 500 cibles du Hamas frappées, selon les IDF

L’armée israélienne a déclaré avoir frappé plus de 2 500 cibles à Gaza depuis le début de l’opération terrestre. Dans la nuit, l’armée dit avoir visé un complexe militaire du Hamas comprenant des quartiers généraux opérationnels et des postes d’observation.

6h25 : Antony Blinken va rencontrer Mahmoud Abbas à Ramallah

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken va rencontrer le président palestinien Mahmoud Abbas à Ramallah ce dimanche, après avoir rencontré les ministres des Affaires étrangères des pays arabes à Amman, en Jordanie, pour discuter de la guerre entre Israël et le Hamas. C’est la première fois que le secrétaire d’Etat américain se rend en Cisjordanie occupée depuis le début de la guerre, le 7 octobre.

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6h10 : Amnesty France appelle à un cessez-le-feu

Au trentième jour de guerre, la situation humanitaire reste catastrophique à Gaza. Le président français Emmanuel Macron a annoncé qu’une « conférence humanitaire internationale » se tiendrait jeudi prochain 9 novembre à Paris. L’occasion de faire le point sur les besoins et sur la façon d’acheminer l’aide à Gaza. Selon Jean-Claude Samouiller, président d’Amnesty International France, seul un cessez-le-feu permettrait d’alléger les souffrances endurées par la population civile.

Des camions venus d'Egypte transportant de l'aide humanitaire traversent le point de passage de Rafah, samedi 21 octobre 2023.Des camions venus d’Egypte transportant de l’aide humanitaire traversent le point de passage de Rafah, samedi 21 octobre 2023. REUTERS – STRINGER

« Urgemment, il faut un cessez-le-feu, et urgemment, il faut lever le blocus total, affirme-t-il au micro de Solène Cazenave. Il faut véritablement que l’aide humanitaire parvienne aujourd’hui. Depuis le 7 octobre, il y a 374 camions qui sont arrivés à Gaza, ce qui fait une moyenne de treize par jour, et selon l’ONU, il faudrait cent camions par jour pour un minimum de soutien au peuple de Gaza. Donc, on est vraiment loin du compte et l’urgence est que l’aide humanitaire arrive à Gaza, notamment le gasoil, parce qu’il sert à faire fonctionner les usines de dessalement d’eau de mer, alimenter les pompes pour puiser de l’eau dans les puits, il sert aux hôpitaux aujourd’hui. Il n’y a que la moitié des hôpitaux qui sont en service, les blessés ne sont pas soignés, les malades ne sont pas soignés non plus, les couveuses n’ont plus d’électricité, c’est vraiment un effondrement humanitaire. Et la deuxième chose, c’est que cette pause humanitaire permettrait également de faire avancer la négociation sur la libération des otages. »

5h45 : Le parti Likoud de Netanyahu en chute libre dans les sondages

Selon le journal israélien Haaretz, le parti Likoud de Netanyahu est en chute libre dans les sondages et le grand public est furieux contre le gouvernement.

5h20 : « Nous dormons ensemble, comme ça en cas de bombardement, nous mourrons tous ensemble »

Murielle Paradon, du service international de RFI, a pu recueillir le témoignage, par téléphone, de Haya, une étudiante de 20 ans qui est partie le 11 octobre de la ville de Gaza pour se réfugier dans le sud avec sa famille. Une partie d’entre elle n’a pas survécu.

« Quand nous avons fui vers le sud, ma grand-mère et tous les oncles et mes tantes sont venus avec nous. Il y a eu un bombardement à côté de leur maison. Les vitres ont explosé sur eux. Ma grand-mère a été tuée. Mes oncles et mes tantes ainsi que mes cousins ont été blessés. Ils sont toujours à l’hôpital aujourd’hui. Nous ne savons pas ce qu’il va se passer dans les jours qui viennent, mais nous espérons que tout cela va s’arrêter. J’ai tellement peur de perdre ma maison, nous l’avons construite de nos propres mains. J’ai aussi peur de perdre des êtres chers. Ma famille et moi nous dormons dans la même pièce, comme ça en cas de bombardement israélien, nous mourrons tous ensemble, pas seul. À chaque minute, nous entendons des bombardements et le son des ambulances. La nuit, nous ne pouvons pas dormir. C’est tellement difficile ici. Nous dormons à même le sol. Il fait de plus en plus froid. Nous n’avons pas emporté avec nous des vêtements chauds. Nous ne pouvons pas prendre de douche car il n’y a pas d’eau. Ici dans le sud, nous n’avons pratiquement pas de nourriture ou d’eau potable. Les magasins sont presque vides. Il n’y a pas d’électricité, pas de gaz, pas de carburant, pas de moyen de cuisiner dans un four. Nous sortons quand même tous les jours, pendant une heure le matin pour aller chercher du pain. Nous devons faire la queue pendant cinq heures pour ramener 25 morceaux de pains. Mais c’est effrayant de sortir dehors car ils bombardent partout les civils. »

Dans une allée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023.Dans une allée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 31 octobre 2023. AFP – MOHAMMED ABED

5h20 : Les forces terrestres israéliennes ont avancé le long de la côte nord-ouest de Gaza le 4 novembre, selon le dernier rapport d’ISW

5h10 : Des mercenaires aux côtés des troupes israéliennes ?

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Selon le quotidien espagnol El Mundo, Israël utiliserait des mercenaires pour combattre dans la bande de Gaza. « Ils me paient beaucoup », a déclaré l’un d’eux dans les colonnes du journal.

5h00 : Des dizaines de morts dans un bombardement contre le camp de Maghazi

Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, a annoncé que plus de 30 personnes avaient été tuées lors d’un bombardement israélien sur le camp de réfugiés de Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, samedi en fin de journée. « Plus de 30 personnes sont arrivées à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah après le massacre commis par l’occupation dans le camp de Maghazi, au centre de la bande de Gaza », a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé, Ashraf Al-Qudra, dans un communiqué. L’agence de presse palestinienne Wafa a déclaré plus tôt que 51 Palestiniens avaient été tués et des dizaines d’autres blessés dans le bombardement.

Le Hamas a déclaré dans un communiqué publié sur Telegram qu’Israël avait « directement » bombardé les maisons des citoyens, ajoutant que la plupart des morts étaient des femmes et des enfants.

Dans les décombres d'une maison détruite par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le samedi 4 novembre 2023.Dans les décombres d’une maison détruite par une frappe aérienne israélienne dans la ville de Gaza, le samedi 4 novembre 2023. AP – Abed Khaled

♦ Retour sur la journée du 4 novembre en cliquant ici

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