Le président ultralibéral argentin Javier Milei a annoncé vendredi, dans son premier discours sur l'État de la nation, sa détermination à réformer l'Argentine "avec ou sans soutiens" politiques, prévenant les parlementaires qui, en février, lui ont infligé son premier revers en retoquant son ambitieux train de réformes dérégulatrices, qu'il est prêt "au conflit".