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Ce mercredi 5 mars 2025, une équipe de l’Inspection d’État, dirigée par le contrôleur général, a présenté son rapport sur l’exécution des dépenses du ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation pour l’année 2021.
Devant la chambre de jugement de la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF), l’inspecteur Kaba Sano a révélé qu’un montant de 53 milliards 210 millions 357 mille 211 francs guinéens n’a pas pu être justifié. Cette somme concerne des dépenses liées à la gestion des examens, à la construction et à la rénovation des infrastructures scolaires, ainsi qu’à l’organisation de la rentrée scolaire.
Selon l’inspecteur, ces irrégularités ont été relevées sous la gestion du Pr Alpha Amadou Bano Barry, alors ministre de l’Éducation nationale et ordonnateur principal des dépenses. D’autres responsables de l’époque sont également cités dans le rapport, notamment Ibrahima Cissé, directeur des infrastructures et équipements scolaires, ainsi que Mohamed Sankhon, directeur des affaires financières.
Par ailleurs, le rapport s’intéresse aussi à la période 2018-2020, au cours de laquelle 74 milliards 404 millions 468 mille 594 GNF auraient été dépensés sans pièces justificatives. Ces dépenses auraient eu lieu sous le mandat de l’ex-ministre Mory Sangaré, avec les mêmes responsables techniques en charge des infrastructures et finances, dont Ibrahima Cissé et Mme Fatoumata Binta Diallo, alors directrice des affaires financières.
Ce rapport provisoire devrait désormais faire l’objet d’une analyse approfondie par la CRIEF, qui pourrait engager des poursuites judiciaires contre les responsables suscités.