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Alors que plusieurs personnes demeurent portées disparues — dont le dernier cas en date concerne le directeur adjoint de campagne du Bloc Libéral, Massa Douago Guilavogui — le parquet général de Conakry a mis en garde ceux qui accusent l’État d’être impliqué dans ces disparitions.
Dans un communiqué publié ce 4 décembre, le Parquet général près la Cour d’appel de Conakry informe l’opinion publique que « des propos sont régulièrement diffusés sur certaines plateformes numériques attribuant, de manière calomnieuse et sans aucune base factuelle, de graves actes d’enlèvement ou de disparition à l’autorité publique. Ces imputations, non prouvées, portent atteinte à la dignité des institutions de la République, troublent l’ordre public et participent à une campagne de désinformation dangereuse », souligne-t-il, en brandissant la menace de « poursuites pénales ».
Le procureur général Fallou Doumbouya avertit que « toute personne qui, par propos, écrits, publications ou vidéos, se permettrait d’imputer à une autorité publique des faits criminels s’expose à des poursuites pénales pour calomnie, diffamation, injure publique, outrage ou propagation de fausses nouvelles, conformément aux dispositions du Code pénal et de la législation spéciale en vigueur ».
Depuis l’affaire Foniké Mengué et Billo Bah, le 9 juillet 2024, plusieurs citoyens — dont le journaliste Habib Marouane Camara — ont été signalés disparus. Le Parquet général assure que « tous les faits qualifiés d’enlèvement ou de disparition signalés dans son ressort font l’objet de procédures judiciaires régulières, soit devant les services de police judiciaire conformément à l’article 9 et suivants du Code de procédure pénale, soit devant les juridictions compétentes en application de l’article 38 et suivants du même Code. Aucun dossier n’a été ignoré ni classé sans suite ».
Le communiqué rappelle également que « la Constitution du 26 septembre 2025 ainsi que la Loi L/2015/010/AN du 04 juin 2015 garantissent une protection légale renforcée des institutions de l’État et prohibent toute forme de calomnie, diffamation, injure publique, offense ou propagation de fausses nouvelles à travers les réseaux sociaux ou tout autre moyen de communication ».
Enfin, le Parquet général souligne que « la liberté d’expression, garantie par la loi, ne saurait justifier la diffamation ni l’atteinte à la réputation des institutions de la République chargées d’assurer la stabilité, la sécurité et la justice dans notre pays », avant de réaffirmer « son attachement à la protection de l’image des autorités publiques, tant en Guinée qu’à l’international, et assure que toutes les infractions commises en ligne ou hors ligne à cet égard feront l’objet d’un traitement rigoureux ».
L’article Disparitions forcées ou enlèvements : Fallou Doumbouya menace de poursuites ceux qui accusent l’État est apparu en premier sur Guinee360 - Actualité en Guinée, Politique, Économie, Sport.
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