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Trois présumés violeurs ont été jugés par devant le Tribunal Tribunal de Première Instance de Mafanco mardi 14 janvier 2025. D’abord, Aboubacar Soumah, poursuivi pour viol sur Poret Kourouma âgée de 7 ans. L’acte d’accusation ainsi signifié à l’accusé Aboubacar Soumah, il a dans sa narration des faits indiqué, qu’il a effectué un déplacement au domicile de la plaignante pour se mettre à l’aise.
Dans sa quête d’eau pour aller à la toilette, il a aperçu Poret Kourouma âgée de 7 ans à qui il demandé de l’aider à raccommoder une corde pour pouvoir puiser l’eau dans le puits. Aussitôt approchée, l’idée a changé et le désir sexuel s’est emparé de lui. N’ayant pas accepté, la lutte a commencé. Il n’est pas parvenu à la pénétrer sexuellement mais a réussi tout de même à toucher les seins et la partie génitale de cette fillette avec ses doigts, a expliqué l’accusé.
Pris en flagrant délit par la tutrice de cette dernière, il a été conduit au commissariat de police de Dabompa avant d’être déféré devant le tribunal de Mafanco. Devant cette juridiction ce mardi, il a reconnu avoir tenté de violer Poret Kourouma, tout en présentant des excuses. Des excuses que le ministère public n’a pas voulu entendre. Dans ses réquisitions, le procureur a demandé au tribunal de retenir Aboubacar Soumah dans les liens de la culpabilité et de le condamner à 7 ans de prison ferme. L’avocat de la défense, quant à lui, a plaidé coupable des faits de tentatives de viol pour lesquels son client est poursuivi. Par la même occasion, Me Cécé Victorien Théa a sollicité du tribunal de lui accorder des circonstances atténuantes en application des dispositions des articles 26 et 116 alinéa 4 du Code Pénal.
Il faut préciser que dans cette affaire, une lettre de désistement signée de Bangaly Kourouma au compte de Poret Kourouma a été adressée au tribunal en date du 4 octobre 2024. L’affaire est mise en délibéré pour décision être rendue le 21 janvier 2025.
Après cette affaire, le nommé Seydouba Cissé également poursuivi pour tentative de viol sur Mahawa Savané a été appelé à la barre. Etant suffisamment entendu selon le juge, il a ordonné lors de la dernière audience, la comparution de la partie civile ainsi que sa citation. Interrogé sur ce qui en est de l’exécution de cette décision, le procureur a indiqué au tribunal que cette dernière est malade et a sollicité un renvoi de l’affaire au 21 janvier 2025.
Quant au dernier accusé, Dab Béavogui, également accusé de viol par sa belle-sœur Pauline Koivogui, n’a pas reconnu l’accusation. Il a en effet soutenu, que cette accusation repose sur un esprit de vengeance imposé par son épouse. Pour cause, se défend l’accusé, il avait comme projet de se trouver une seconde épouse. Ce qui n’a pas plu à sa dulcinée animée par une jalousie d’une part. D’autre part, à cause du fait que l’oncle de sa femme Marie a séjourné à la Maison Centrale de Conakry auparavant, suite à un problème familial. Alors que la plaignante Pauline Koivogui, elle, déclare avoir été victime d’agressions sexuelles de la part de Dab Béavogui par trois fois en passant par le plafond pour accéder à sa chambre selon l’ordonnance de renvoi. Le dernier cas en date remonte au 18 juin 2024. Répondant aux questions de toutes les parties, parole a été donnée au ministère public pour ses réquisitions. Au regard de la légèreté des arguments avancés par la plaignante, et le résultat du rapport médico-légal, Siba Toupou dit n’avoir pas trouvé d’infractions. Il y voit tout simplement une jalousie animée par l’épouse de l’accusé et un acte de vengeance à l’égard de Dab Béavogui. Le magistrat a ensuite sollicité son acquittement pur et simple. L’avocat de la défense abonde dans le même sens en plaidant non coupable. L’affaire a été mise en délibéré pour décision être rendue le 21 janvier 2025.
Saidou Lébêré Baldé
+224 621 304 338
L’article Des affaires de viols jugées au tribunal de Mafanco: « il passait par le plafond pour accéder à la chambre » est apparu en premier sur Mediaguinee.com.