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Le procès opposant l’ex-ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire, Dr Ibrahima Kourouma, à l’État guinéen a pris un tournant crucial ce lundi 17 mars 2025, lors de l’audience devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). L’affaire porte sur des accusations de ‘’détournement de fonds publics, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux’’.
Dès sa plaidoirie, Me. Gabriel Kamano, avocat de la partie civile, a rappelé que l’ordonnance de renvoi souligne deux montants distincts, mais solidaires, contre Dr Ibrahima Kourouma et Mohamed V Sankhon : 612 milliards de francs guinéens et 12 millions de dollars américains.
Cependant, il a souligné qu’il était impossible de justifier ces chiffres, d’autant plus que les périodes de gestion de ces fonds par Dr Kourouma et son collaborateur Mohamed V Sankhon ne coïncident pas. Ce qui, toutefois, ne prouve pas l’innocence du DAF Sankhon.
L’avocat a expliqué que l’absence de justification des dépenses constitue une violation grave des règles de gestion publique. Il a regretté que Dr Kourouma n’ait fourni aucune pièce comptable pour expliquer des montants allant de 225 milliards GNF à plus de 232 milliards GNF, correspondant à des dépenses pour des examens scolaires, la rénovation d’infrastructures et d’autres projets.
Il a également fait état d’autres fonds utilisés sans justificatifs, tels que 154 milliards GNF décaissés pour l’organisation d’ateliers préparatoires aux examens et d’autres dépenses liées aux programmes éducatifs, mettant en lumière un système de gestion budgétaire qui, selon la partie civile, est teinté de détournement de fonds publics.
Par ailleurs, dans un courrier-réponse produit par la direction de la conservation foncière, il a été révélé que certains biens des prévenus n’avaient pas été déclarés et n’avaient pas été justifiés à la barre.
Convaincue que les faits reprochés sont établis, la partie civile a demandé que la cour ordonne à Dr Ibrahima Kourouma de rembourser une somme de 550,278 milliards de GNF, ainsi que 12 millions de dollars américains. En outre, elle a réclamé une amende de 100 milliards GNF en dommages et intérêts à son encontre.
Concernant le DAF Mohamed V Sankhon, elle a requis sa condamnation au paiement de 57 milliards 242 millions 357 211 francs guinéens et de 50 milliards à titre de dommages et intérêts.
La partie civile a également demandé que tous les biens de Kourouma et Sankhon, mentionnés dans l’ordonnance de renvoi et dans les documents du conservateur foncier, soient confisqués. « Nous demandons aussi l’exécution provisoire des dommages et intérêts, nonobstant tout recours », a conclu Me Kamano.
Le procès opposant l’ex-ministre de l’Enseignement Pré-Universitaire, Dr Ibrahima Kourouma, à l’État guinéen a pris un tournant crucial ce lundi 17 mars 2025, lors de l’audience devant la chambre de jugement de la Cour de Répression des Infractions Économiques et Financières (CRIEF). L’affaire porte sur des accusations de ‘’détournement de fonds publics, d’enrichissement illicite et de blanchiment de capitaux’’.
Dès sa plaidoirie, Me. Gabriel Kamano, avocat de la partie civile, a rappelé que l’ordonnance de renvoi souligne deux montants distincts, mais solidaires, contre Dr Ibrahima Kourouma et Mohamed V Sankhon : 612 milliards de francs guinéens et 12 millions de dollars américains.
Cependant, il a souligné qu’il était impossible de justifier ces chiffres, d’autant plus que les périodes de gestion de ces fonds par Dr Kourouma et son collaborateur Mohamed V Sankhon ne coïncident pas. Ce qui, toutefois, ne prouve pas l’innocence du DAAF Sankhon.
L’avocat a expliqué que l’absence de justification des dépenses constitue une violation grave des règles de gestion publique. Il a regretté que Dr Kourouma n’ait fourni aucune pièce comptable pour expliquer des montants allant de 225 milliards GNF à plus de 232 milliards GNF, correspondant à des dépenses pour des examens scolaires, la rénovation d’infrastructures et d’autres projets.
Il a également fait état d’autres fonds utilisés sans justificatifs, tels que 154 milliards GNF décaissés pour l’organisation d’ateliers préparatoires aux examens et d’autres dépenses liées aux programmes éducatifs, mettant en lumière un système de gestion budgétaire qui, selon la partie civile, est teinté de détournement de fonds publics.
Par ailleurs, dans un courrier-réponse produit par la direction de la conservation foncière, il a été révélé que certains biens des prévenus n’avaient pas été déclarés et n’avaient pas été justifiés à la barre.
Convaincue que les faits reprochés sont établis, la partie civile a demandé que la cour ordonne à Dr Ibrahima Kourouma de rembourser une somme de 550,278 milliards de GNF, ainsi que 12 millions de dollars américains. En outre, elle a réclamé une amende de 100 milliards GNF en dommages et intérêts à son encontre.
Concernant le DAF Mohamed V Sankhon, elle a requis sa condamnation au paiement de 57 milliards 242 millions 357 211 francs guinéens et de 50 milliards à titre de dommages et intérêts.
La partie civile a également demandé que tous les biens de Kourouma et Sankhon, mentionnés dans l’ordonnance de renvoi et dans les documents du conservateur foncier, soient confisqués. « Nous demandons aussi l’exécution provisoire des dommages et intérêts, nonobstant tout recours », a conclu Me Kamano.