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L’Institut National de la Santé Publique (INSP) a désormais un siège flambant neuf et ultramoderne, marquant ainsi un jalon important dans ses efforts en faveur de l’amélioration de la surveillance épidémiologique, de la recherche scientifique et du diagnostic. Ce jeudi, 05 septembre 2024, le chef de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique et le représentant de l’organisation mondiale de la santé (OMS) ont effectué une visite guidée du nouveau local. C’était en présence des cadres de l’INSP. Cette visite intervient quelques semaines après la réception provisoire de l’édifice.
Don du peuple Japonais, l’édifice est situé à Kakoulimayah dans la préfecture de Coyah. Il est bâti sur une superficie de 4,50 hectares et comprend trois grands bâtiments qui sont répartis en quatre départements dont le laboratoire, la recherche en santé publique, la chimie-pharmaceutique et toxicologique et le développement en ressources humaines. Des départements opérationnels et qui dénotent de la détermination de la structure à faire face aux problèmes de santé publique.
A cette occasion, le directeur général de l’INSP a rappelé les principales missions de l’institut ainsi que les objectifs qu’ils se sont fixés pour l’avenir. D’après Pr Fodé Amara Traoré, l’INSP contribue activement à l’amélioration de la santé publique.
« Parmi les missions, nous avons la veille sur la santé de la population guinéenne de manière générale. L’INSP est un outil qui est au service du ministère de la santé et de l’hygiène publique. Nous sommes prêts à répondre à tout ce qui va nous être demandé en terme de contribution pour la santé de la population guinéenne », a-t-il entamé. Il les a aussi remerciés pour leur l’accompagnement.
Selon lui, l’atteinte des objectifs passe par le renforcement de capacités du personnel, pour la satisfaction des besoins de la population. C’est pourquoi, il a sollicité un appui dans ce sens. Pr Traoré a également plaidé pour la mise à disposition des réactifs et des consommables ainsi que la dotation en moyens logistiques pour le transport des échantillons afin de permettre à l’INSP de jouer efficacement le rôle de laboratoire de référence en Guinée.
L’INSP, est une institution multidisciplinaire de référence en santé publique qui a plusieurs fonctions essentielles notamment : l’évaluation de l’analyse de l’état de santé des populations, la surveillance de la santé publique, les enquêtes sur les problèmes de santé, la recherche en santé communautaire, la formation continue des ressources humaines pour la santé, le contrôle de qualité de l’eau, des boissons, des aliments, des médicaments et la recherche de toxine, la fonction nationale de laboratoire de recherche. Ces fonctions s’étendent à l’analyse, l’évaluation et à la surveillance de l’état de santé publique.
Le représentant de l’OMS a réitéré l’engagement de son institution à soutenir les efforts de l’INSP pour améliorer la surveillance épidémiologique, la recherche scientifique et le diagnostic des maladies souvent multiples et simultanées ainsi que les maladies chroniques.
« L’Institut que nous visitons aujourd’hui est un pilier fondamental de la réponse sanitaire du pays. C’est ici que sont menées des analyses cruciales, permettant de détecter rapidement les agents pathogènes, de suivre l’évolution des maladies, et d’assurer une prise en charge efficace des patients. Le travail accompli par cet institut surtout au cours de cette dernière décennie, est d’une valeur inestimable, non seulement pour la Guinée, mais aussi pour la sécurité sanitaire sous-régionale voire mondiale », a déclaré Dr Georges Kipela.
Pour sa part, le chef de cabinet du ministère de la santé et de l’hygiène publique se dit rassuré au terme de cette visite guidée.
« Ce que nous avons trouvé au sein de cet institut comme équipements, innovations, nous rassure que nous pouvons aller de l’avant et nous avons les capacités pour faire beaucoup de choses, pour faire de la recherche scientifique pour assurer, veiller sur la santé de nos populations mais aussi pour faire de l’analyse, pour détecter toutes les menaces de santé à la population », a déclaré Dr Pépé Bilivogui.
Il a aussi demandé au personnel de prendre soin des équipements et de maintenir la propreté des locaux. Le chef de cabinet a enfin exprimé ses attentes.
« Nous attendons de tous les personnels et de la direction de l’Institut les résultats dont nous avons besoin », a-t-il conclu.
Alhassane Fofana