Cop28 : l’ONU appelle les dirigeants du monde à agir contre la catastrophe climatique

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« Il n’est pas trop tard pour mettre fin à la crise climatique. Nous pouvons encore empêcher un crash et un incendie planétaires. Mais nous avons besoin de leadership, de coopération et de volonté politique. Et nous en avons besoin maintenant » 
Le Secrétaire général de l’ONU a lancé cet appel lors de l’ouverture du Sommet mondial d’action pour le climat, la COP28 à Dubaï ce vendredi 1er décembre 2023.
Avertissant que « le sort de l’humanité est en jeu », le chef de l’ONU a déclaré que les dirigeants du monde doivent agir maintenant pour mettre fin à la catastrophe climatique.
Appelant ainsi les dirigeants à mettre fin à la dépendance du monde à l’égard des combustibles fossiles et à tenir la promesse attendue depuis longtemps en faveur de la justice climatique,
Antonio GUTERRES martèle que : « C’est une maladie que vous seuls, dirigeants du monde, pouvez guérir ».
Le chef de l’ONU a également salué l’avancée réalisée jeudi lors de la journée d’ouverture de la COP28, après que les délégués soient parvenus à un accord sur la mise en œuvre d’un fonds pour les pertes et préjudices visant à aider les pays les plus vulnérables à payer pour les impacts dévastateurs de la catastrophe climatique.
Dressant un tableau inquiétant du chaos climatique actuel, le chef de l’ONU a noté que le réchauffement climatique fait exploser les budgets, fait grimper les prix des denrées alimentaires, bouleverse les marchés de l’énergie et alimente une crise du coût de la vie.
Par conséquent, souligne t-il, le succès de la conférence de Dubaï dépendra du résultat du « Bilan mondial » au cours duquel les pays évalueront pour la première fois les progrès réalisés dans la lutte contre le réchauffement climatique. Ce qui pourrait mettre, le monde sur la bonne voie pour atteindre les objectifs fixés en matière de température, de financement et d’adaptation.
M. GUTERRES souligne par ailleurs que le bilan doit prescrire un remède crédible à notre planète malade dans trois domaines clés. Premièrement, une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre puisque les politiques actuelles nous conduisent à une augmentation de température de trois degrés; Deuxièmement, l’accélération vers une transition juste et équitable vers les énergies renouvelables, car une planète en feu ne peut être sauvée avec une lance à incendie de combustibles fossiles; Troisièmement, la réalisation de la promesse longtemps attendue de justice climatique dans un monde inégal et divisé, une augmentation des financements, notamment pour l’adaptation et les pertes et préjudices.
« J’exhorte les pays à accélérer leur objectif de zéro émission nette, pour se rapprocher le plus possible de l’échéance de 2040 dans les pays développés et de celle de 2050 dans les économies émergentes. La limite de 1,5 degré Celsius n’est possible que si nous arrêtons finalement de brûler tous les combustibles fossiles. Il ne s’agit pas de réduire, mais d’une suppression progressive avec un calendrier clair aligné sur l’objectif de 1,5 degré », a souligné le Secrétaire général avant d’exhorter les pays développés à doubler le financement de l’adaptation pour porter à 40 milliards de dollars par an, d’ici 2025 et à fournir des détails sur la manière dont ils envisagent de tenir la promesse de 100 milliards de dollars de soutien financier aux pays en développement.
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