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Pendant que les négociations patinent autour du consensus prôné par le gouvernement guinéen et qui permettrait de ramener le G47 dans la course, la FIFA donne sa position par rapport au processus électoral au sein de la Fédération guinéenne de football.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de la FGF, l’instance dirigeante du football mondial a fait savoir que seulement les trois listes de candidatures validées par la commission électorale de recours doivent participer à l’élection d’un nouveau comité exécutif à la tête de la Féguifoot.
« Seules les trois listes validées par la Commission électorale de la FGF le 13 novembre 2023, c’est-à-dire les listes de M. Abdoul Karim Bangoura, M. Aboubacar Sampil et M. Almamy Saidou Sylla, doivent être prises en compte lors des prochaines élections », lit-on dans la lettre signée par Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres de la FIFA.
La FIFA rappelle dans le même temps que « les commissions électorales, élues par l’Assemblée Générale de la FGF, sont statutairement habilitées à conduire et superviser ces élections de manière indépendante, et que la principale façon de recourir contre leurs décisions doit être devant un tribunal arbitral, conformément aux dispositions des Statuts de la FGF (cf. art. 66) ».
L’instance dirigeante du football mondial approuve le nouveau chronogramme élaboré pour la finalisation du processus électoral, qui fixe l’élection du comité exécutif et des organes juridictionnels de la FGF au 06 janvier 2024. Elle souligne par ailleurs qu’il est « absolument nécessaire que les élections du nouveau comité exécutif soient tenues avant la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui débutera le 13 janvier 2024 ».
La FIFA rappelle également que les directives et décisions des organes de la FIFA doivent être suivies en tout temps par ses associations membres. « Par ailleurs, l’alinéa i) de ce même article stipule que les associations membres de la FIFA ont également l’obligation de diriger leurs affaires en toute indépendance et doivent veiller à ce qu’aucun tiers ne s’y immisce, conformément à l’article 19 des Statuts de la FIFA.
Dans ce contexte, il nous parait nécessaire de souligner qu’une violation de ses obligations peut entrainer les sanctions prévues par les Statuts de la FIFA, y compris une suspension, et cela même si l’ingérence du tiers n’est pas imputable à l’association membre en question (cf. art. 14 al. 2 et 3 des Statuts de la FIFA) », indique Kenny Jean-Marie, directeur de la division Associations membres de la FIFA.