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Le ministre de la justice et des droits de l’homme s’est exprimé ce lundi 8 juillet 2024, sur les conflits qui opposent depuis plusieurs années, les agriculteurs et éleveurs.
Bien qu’il n’ait pas encore fait beaucoup de temps à la tête de ce département, le magistrat a une solution bien simple.
Yaya Kaïraba Kaba qui était face aux conseillers nationaux a affirmé que pour lutter effacement contre ce phénomène, au-delà du droit pénal, il faut une étude monographique. Ce que son département est en train d’opérer à date.
« Le conflit entre agriculteurs et éleveurs est pratiquement cyclique dans notre pays. Il constitue également un facteur préoccupant de troubles à l’ordre public. Ses facteurs déclenchent la violence de sorte que, quelques fois, la victime semble être poursuivie et on a l’impression que le préjudice qu’elle subit échappe à l’autorité judiciaire. Comment ce conflit est engendré ? Il y a deux éléments à prendre en compte. Ce sont des animaux qui sont venus détruire un champ. Ce champ est le fruit du labeur de l’agriculteur. Alors, que se passe-t-il ? Dans sa colère, dans sa réaction immédiate et instantanée, l’agriculteur, souvent, que de porter son préjudice et réclamer réparation devant les juridictions, se livre à des réactions inappropriées. Soit on abat l’animal, soit on agresse physiquement son propriétaire au point de provoquer des blessures quelques fois mortelles. C’est ce qui amène les juridictions, dans l’examen de ces procédures, que le non initié voit que c’est l’agriculteur qui est poursuivi devant les juridictions. Il y a aussi la question de la pression foncière croissante, d’abattage et de vol de bétail. Dans tous les cas, je ne serai pas loquace sur cette question, étant entendu que les dispositions légales existent, la justice ne fait que les appliquer. Il s’agit des dispositions contenues dans les Codes (pénal, de procédure pénal, de l’élevage, rural, etc.). Les conflits sont de nature différente d’une localité à une autre. En la matière, nous avons une approche individualisée, en application de la politique du gouvernement. Mais mon département effectue des démarches et analyses, depuis ma prise de fonction, pour en mesurer l’impact sur la paix et la cohabitation d’une importante frange de la communauté. Au-delà du droit pénal, il faut une étude que j’appelle monographique selon les régions et leurs diverses localités. Les solutions de la Basse-Côte pouvant différer de celles du Foutah, ainsi de suite. Le tout nouveau ministre que je suis, je suis en train de prendre des couleurs. Je suis en train de prendre la mesure de la situation pénale, y compris celle incluant les conflits entre éleveurs et agriculteurs », a-t-il indiqué.
MohamedNana Bangoura