Cherté de la vie: “les Malinkes disent qu’un sac vide ne s’arrête pas » (Lansana Kouyaté, PEDN)

Le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) continue sa tournée dans ses sous-sections de la capitale Conakry.

Hier samedi 20 juillet 2024, c’est dans la commune de Tombolia que le président du parti, Lansana Kouyaté, a animé son assemblée générale hebdomadaire où il est revenu sur les conditions de vie des Guinéens.

Pour lui,  cette cherté de la vie est  imputable à une mauvaise gestion surtout alimentaire.

Un problème dont il semblerait avoir la solution.

« Le PEDN n’est pas comme les autres partis, parce que chez nous dès que tu parles de politique, les gens vous qualifient de menteur. Ce parti n’est pas un parti de mensonge. Ce qu’on dira on le fera. Le programme du Parti de l’espoir est bien structuré. Le jour où on viendra au pouvoir ce programme sera appliqué. Les femmes, nous feront tout pour alléger vos souffrances. Actuellement en partant au marché vos cœurs  battent très fort car le marché est très dur. Vous connaissez cela plus que moi.

Quand j’ai eté Premier ministre, nous avons fait une retraite à Bel Air  avec les membres de mon gouvernement. Certains ministres ont dit de commencer le travail par le secteur de l’Énergie, d’autres l’eau, la route. J’ai dit qu’ils ont oublié un ministère important qui est celui du ventre. Les Malinkés disent qu’un sac vide ne s’arrête pas. Vous savez tous ce qui s’est passé quand j’étais Premier ministre. Le prix des marchandises avait baissé. Les gens pensent que c’était de la magie, non c’est l’esprit et la droiture. Ce qui s’est passé par le passé c’est bien possible aujourd’hui », s’est-il adressé à  ses partisans et sympathisants en Soussou.

Partant de ces faits, il lie cette cherté à beaucoup d’autres facteurs.

« Aujourd’hui, nos enfants terminent l’école sans trouver de l’emploi. Certains quittent le pays pour l’Europe sur la mer. D’autres trouvent la mort dans ça. On ne peut pas rester dans ça. Il faut qu’on fasse tout pour que nos enfants étudient ici, et trouvent le travail ici. Cela est bien possible. C’est pas de la force, mais c’est de l’intelligence, il faut le faire », a déclaré  Lansana Kouyaté.