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Dans la soirée de ce mercredi 27 août 2025, le président de la Haute autorité de la communication (HAC) Boubacar Yacine Diallo a eu un entretien avec les responsables de médias au siège de son institution.
Le président de l’organe de régulation des médias, recevait ces professionnels pour leur faire savoir, l’organisation que lui et ses conseillers ont mise en place pour garantir un accès équitable aux médias et permettre une élection référendaire paisible.
Au sujet de ce qui est interdit aux médias pendant cette période de campagne référendaire, Boubacar Yacine a énuméré un certain nombre de points non négociables. Parmi ceux-ci, figure celui en lien avec les formations politiques en conflit avec la loi ou tout simplement interdit de fonctionner.
Sans citer de nom, Yacine a soutenu qu’au cours de la campagne référendaire, les journalistes « ne doivent pas donner la parole aux partis politiques et structures en conflit avec la loi, qui sont interdits de fonctionner ».
S’ils le font, a-t-il insisté, « c’est une infraction ».
« Quand une structure est interdite, vous n’avez pas le droit de lui donner la parole en tant que structure. Si vous (devez) donner la parole, c’est à des individus qui parlent comme des citoyens. Là, il faut faire attention pendant la période de campagne », a-t-il précisé.
Par ailleurs, Boubacar Yacine a tenu à faire la différence entre une télévision et une télé-web. Pour les sites légalement établis, le président de la HAC leur concède la possibilité « de prendre du son et des images et les diffuser ».
« Par contre, si vous mettez sur votre site TV, nous vous considérons comme une Web TV. Et dans ce cas, vous n’avez pas accès à la couverture des événements publics et des activités officielles », a-t-il précisé.
MohamedNana BANGOURA