Campagne de diffamation : ‘’Le BCEIP est choqué d’apprendre que nous sommes en train d’agir contre le président Mamadi Doumbouya’’ Moussa Sidibé

il y a 1 heur 25
PLACEZ VOS PRODUITS ICI

CONTACTEZ [email protected]

C’est une vidéo de quelques minutes qui est devenue virale ces dernières 24 heures sur les réseaux sociaux. Sur une page Facebook dénommée « Destiny Nigeria Camara », l’on aperçoit un homme se présentant comme le porte-parole des travailleurs recrutés par l’entreprise MOTA ENGIL, une société sous-traitante de Rio Tinto, dont le contrat est arrivé à terme. Il accuse le Groupe BCEIP de les avoir laissés à l’abandon à Beyla, au sud de la Guinée.

Des manœuvres visant à pousser ces travailleurs à la révolte contre le pouvoir actuel, accuse l’auteur de la vidéo.

Interpellé sur cette sortie ce mercredi 12 novembre 2025, Elhadj Mansa Moussa Sidibé, PDG de l’entreprise mise en cause, s’est dit choqué par cette attitude qu’il qualifie de campagne de diffamation à son encontre. Cet ancien ministre de la Pêche déclare avoir créé le BCEIP en 1996 pour créer des emplois et accompagner l’État, et non pour s’enrichir ou saboter les actions du président Mamadi Doumbouya.

« Nous n’avons eu aucune intention de créer une structure pour nous enrichir. La preuve de ce que je dis est là : regardez dans la cour, tous les responsables qui sont là, chacun a un véhicule. Moi, en tant que ministre, je n’ai pas eu de véhicule, j’ai dû acheter mon véhicule. En tant qu’inspecteur général du travail pendant 25 ans, je n’ai pas eu de véhicule, j’ai dû acheter le mien.

Dans la cour, tous les responsables ici ont des véhicules. Nous ne sommes pas plus de quatre personnes ici âgées de plus de 60 ans. Tous les autres ont entre 35 et 60 ans. Nous avons donc créé les conditions pour que chacun trouve sa voie, en cherchant même des terrains pour eux, pour les employés.

Alors, c’est incompréhensible pour nous qu’on dise que nous sommes en train de gâter la vie des jeunes à Beyla, que le BCEIP ne fait qu’exploiter, alors que nous nous mettons à disposition pour que les jeunes réussissent. Nous n’avons jamais détruit », a-t-il soutenu avant d’exprimer sa colère.

« Mieux, ce qui m’a choqué et qui a fait l’objet de cette conférence : je pouvais ne pas m’occuper de ça, parce qu’il y a une direction générale qui s’en charge, mais j’ai été obligé de venir, car je n’admets pas qu’on dise que le BCEIP que j’ai créé au service de la jeunesse est en train de créer des ennuis au président Mamadi Doumbouya.

Une de mes chansons reste que je connais le pays entier. Toutes les sous-préfectures, j’y ai été. Toutes les préfectures, j’y ai été. Mais je n’ai jamais eu la chance de quitter Conakry le jour et d’aller dormir à N’Zérékoré, parce que les conditions ne le permettaient pas. C’est maintenant que nous le faisons.

Aujourd’hui, vous pouvez vous lever ici et dormir à N’Zérékoré. Vous pouvez vous lever ici et dormir à Siguiri. Vous pouvez vous lever ici, malgré la route vers Koundara, mais quand vous quittez Conakry, vous pouvez y dormir. Aujourd’hui, tout le monde le sait. Vous pouvez aller au kilomètre 36 sans passer par des postes de danger.

Nous voyons ce qui se réalise. C’est la raison pour laquelle nous sommes choqués : le BCEIP est choqué d’apprendre que nous sommes en train d’agir contre le président Mamadi Doumbouya, qui est aujourd’hui la source du développement de notre nation », a déclaré ce conseiller national de la Transition.

Le PDG du Groupe BCEIP estime que cette accusation est si grave qu’elle peut nuire à ses activités dans les domaines de la sécurité, du mobilier, de l’agro-business, entre autres. Raison pour laquelle il envisage de saisir la justice pour laver son honneur.

« Nous avons demandé à notre avocat. Il lui appartiendra de dire exactement ce qui va se passer, mais l’avocat réagira, c’est sûr », a confié Elhadj Mansa Moussa Sidibé.

Saidou Lébêré

L’article Campagne de diffamation : ‘’Le BCEIP est choqué d’apprendre que nous sommes en train d’agir contre le président Mamadi Doumbouya’’ Moussa Sidibé est apparu en premier sur Mediaguinee.com.

Lire l'article en entier