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Depuis plus d’une semaine, les ondes de plusieurs médias guinéens sont brouillées et les réseaux sociaux dont Facebook, WhatsApp et X bloqués. Des acteurs politiques et sociaux n’hésitent pas d’accuser les autorités de la transition d’être derrière cette action liberticide.
Mohamed Cissé qui a accordé un entretien à notre rédaction cette semaine, trouve malsaine cette initiative qui concours au non-respect des droits humains.
« Comme on le dit souvent, l’histoire est têtue et le ridicule ne tue pas sinon, comment comprendre que ceux qui ont fait leur premier discours de prise du pouvoir sur les réseaux sociaux se dressent contre ceux-ci aujourd’hui ? Comment comprendre que celui qui a pour conseillers deux des journalistes les plus critiques et défenseurs de la liberté d’expression agisse contre les médias ? Il est très facile de critiquer. Mais gérer, c’est là où on voit le vrai visage. Qui ne se souvient pas des larmes de crocodile versées dans les cimetières ? Qui ne se souvient pas de la phrase ‘’aucun Guinéen ne doit mourir dans une manifestation ?’’. En moins d’un mois, tout ceci est resté un discours politique, opportuniste et populiste. Aujourd’hui ce pouvoir est la copie originale de celui d’Alpha que nous avons combattu. Parfois, ils font pire. Les journalistes et la population sont restés passifs sur les premiers actes erronés. Aujourd’hui ils se croient dans une monarchie où même une mouche n’ose prononcer le mot démocratie. On nous dit que l’internet n’est pas un droit, bien qu’on est fier d’avoir mis des milliards pour la fibre optique. J’ai peur que dans deux mois qu’on ne nous chante que la démocratie n’est pas un droit », a regretté Mohamed Cissé.
Parmi les ondes brouillées, figurent celles des radios Fréquence Infos Médias (FIM FM), Espace FM et Djoma FM.
Mosaiqueguinee.com