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Comme annoncé dans nos précédentes dépêches, le baccalauréat unique a été lancé sur toute l’étendue du territoire national ce lundi, 23 juin 2025. Dans la commune de Matoto (à Conakry), le centre du lycée Léopold Sédar Senghor a accueilli dès l’aube les candidats venus de différentes écoles pour affronter cette ultime étape de leur parcours secondaire. Ils sont au total 12 972 candidats (dont 6 197 filles) répartis dans 26 centres, dont un en enseignement franco-arabe, se présentent au baccalauréat, tous profils confondus. Au centre de Senghor précisément, ce sont les élèves de la terminale Sciences sociales qui composent. En présence de plusieurs responsables éducatifs de la commune, le président de la délégation spéciale de Matoto, Moussa Diallo, a procédé au lancement officiel des épreuves.
Avant le début des compositions, le président de la délégation spéciale a tenu à saluer le parcours des candidats, en insistant sur le mérite de leur présence à cette étape décisive.

« Nous sommes venus pour d’abord féliciter nos jeunes, nos enfants, de suivre l’année scolaire jusqu’à ce niveau. Ce n’est pas été donné à tout le monde. Ceux qui sont là, qui sont à ce niveau-là aujourd’hui, ils sont dans l’antichambre de leur futur. Parce que faire de l’école primaire jusqu’au bac, ce n’est pas donné à tout le monde. Donc, félicitations à ces jeunes-là. J’ai eu à leur donner des conseils : de ne pas surtout paniquer, de lire bien les questions, de les comprendre avant de passer aux réponses, de ne pas être anxieux et ne pas se stresser. C’’est comme ça qu’ils pourront donner des réponses adéquates. Et aussi de respecter les conseils qui sont donnés, les interdits, c’est-à-dire les communications qui peuvent compromettre l’examen, les arrêter en bout de route, ne pas frauder, laissez les téléphones dehors et se concentrer, surtout. C’est la concentration et le sérieux qui peuvent les amener au succès. Donc, il faut les encourager », a-t-il déclaré.
Il a également adressé un message aux surveillants, les appelant à créer un climat propice pour les candidats.
« J’ai aussi eu un petit mot pour les surveillants. Pour leur dire de maintenir une atmosphère réellement relaxe, pour leur permettre d’avoir confiance en eux. Parce que quand on a confiance en soi-même, dans une épreuve, dans quoi que l’on fait, on a la chance d’aboutir, de donner un résultat positif. Donc de maintenir l’atmosphère très relaxe et permettre aux enfants de mieux se concentrer. Ils ne sont pas venus pour les intimider ou pour servir de je ne sais pas quoi, mais plutôt les assister. Donc, nous comptons sur eux et sur les enfants pour que l’avenir de notre pays soit rassuré », a martelé Moussa Diallo.
De son côté, le Directeur Communal de l’Éducation (DCE) de Matoto, Sékou Kaba, a précisé les chiffres relatifs à la commune et a insisté sur les mesures de sécurité et de rigueur mises en place.
« La direction communale de l’éducation de Matoto a présenté au baccalauréat tout profil confondu, 12 972 candidats, dont 6 197 filles, réparties dans 26 centres, dont un en enseignement franco-arabe. Le dispositif, vous-mêmes vous avez vu, dans chaque centre il y a deux agents de sécurité. Nous lançons les épreuves du baccalauréat dans la neutralité, dans le respect strict des règlements généraux des examens scolaires en Guinée, dans le plus grand sérieux, dans la rigueur la plus absolue. Vous savez, on n’organise pas les examens pour faire échouer les candidats. C’est pour connaître, c’est pour décanter qui a fait un bon travail pendant l’année scolaire et qui ne l’a pas fait. Ceux qui ont travaillé seront vraiment admis et ceux qui ne l’ont pas fait évidemment, vont se retrouver l’année prochaine dans les mêmes classes… Nous lançons également ces épreuves en remerciant les autorités de la transition, en remerciant Monsieur le président de la République qui accompagne le système éducatif… Le mot-slogan : Tolérance zéro est appliqué, et davantage même renforcé. Vous savez, depuis trois ans, les lauréats guinéens qui quittent notre pays pour le Maroc, pour la Tunisie, ils méritent. Cela veut dire que le mérite prôné par les autorités éducatives, par les autorités de la transition, sont respectés à la lettre. Et ça, c’est de façon irréversible », a indiqué le DCE.
Mariama Barry pour Guineematin.com
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