De grandes vagues salées viennent se briser chaque jour contre les ruines du Fort Prinzenstein, sur la côte ghanéenne, là où autrefois des murs épais retenaient des milliers d’Africains réduits en esclavage, avant leur périple à travers l’Atlantique. Depuis des siècles, ce littoral porte le poids du commerce des esclaves africains vers le continent américain. Mais aujourd’hui, il succombe à la nature et à l’abandon, ses 550 km rongés par la montée du niveau de la mer et les activités humaines incontrôlées.