Altercation entre Acerbi et Inigo Martinez, l’Espagnol avoue : « J’ai mal réagi et j’ai craché sur… »

Explosion de tensions à San Siro après le deuxième but de l’Inter contre le Barça mercredi soir en demi-finale retour de la ligue des Champions. Inigo Martinez s’en est pris à Acerbi.

Le match retour entre l’Inter Milan et le FC Barcelone, disputé dans l’ambiance bouillante du Giuseppe Meazza, ne s’est pas seulement illustré par l’intensité de son jeu. À la 45e minute, juste après le but de Calhanoglu qui offrait un avantage de 2-0 aux Nerazzurri, une vive altercation a éclaté entre Francesco Acerbi et Iñigo Martínez, sous les yeux d’un Marciniak visiblement pris de court.

Ce qui s’annonçait comme une célébration classique a rapidement tourné au chaos. Selon plusieurs témoins sur place, tout aurait commencé par un coup porté du défenseur du Barça à son adversaire italien. L’échange s’est poursuivi par des gestes provocateurs, puis une tension visible jusqu’au coup de sifflet de la pause. « J’ai craché… mais à côté », assume Inigo Martínez

Dans un entretien accordé à El Chiringuito, Iñigo Martínez a livré sa version. « Acerbi m’a applaudi au visage, et j’ai mal réagi. C’était une réaction inutile de ma part. Mais je n’ai pas craché sur lui. J’ai craché près de lui. Sinon, j’aurais été expulsé. C’est évident. »

Le défenseur espagnol n’a pas nié son geste. Il reconnaît la faute de comportement, mais nie toute intention d’agression physique directe. Reste que l’image de ce face-à-face tendu a marqué les esprits.

VAR, hésitations… et pas de rouge

La scène, captée par plusieurs caméras, n’a pas échappé à l’arbitre Szymon Marciniak. Avant de relancer la partie, le Polonais a attendu que le VAR analyse l’incident pour un éventuel carton rouge. La tension est restée vive sur le terrain, joueurs et bancs retenant leur souffle. Après plusieurs minutes de flottement, la décision est tombée : pas d’expulsion. Le jeu a repris. Une décision qui ne manquera pas d’alimenter les débats. D’autant que les Catalans, déjà remontés contre l’arbitrage, y voient un épisode de plus dans un match jugé hostile.

Selon certains journalistes espagnols présents à San Siro, la provocation aurait commencé lorsque Acerbi aurait célébré le but avec ostentation devant Iñigo Martínez. Le défenseur blaugrana, agacé, aurait réagi avec un coup involontaire ou malvenu, suivi du fameux crachat « proche mais pas direct ».

Une chose est certaine : ce duel entre deux défenseurs expérimentés a dépassé le cadre sportif, révélant les nerfs à vif et l’enjeu énorme de cette demi-finale. Le tout dans un contexte déjà très tendu, entre polémiques arbitrales et pression médiatique.

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