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La crise qui secoue l’Association Guinéenne des Éditeurs de la Presse Indépendante (AGEPI) n’est pas une simple querelle statutaire, mais la révélation d’une dérive systémique menaçant l’intégrité de la presse guinéenne.
L’heure est venue pour les autorités, les institutions nationales et internationales, et la population guinéenne de prendre la pleine mesure de la gestion opaque de l’ancienne Présidente.
1 – L’Impératif de la Rupture : Fin du Cynisme et de l’Illégalité
A. L’Usure de la Patience et le Calcul Cynique
La communauté des éditeurs a toléré les manquements de l’ancienne Présidente par une clémence motivée, mais cette patience a atteint ses limites. L’ancienne Présidente cherchait, coûte que coûte, à prolonger l’illégalité de son mandat afin de capter les fonds potentiels liés à la future campagne présidentielle et la prochaine subvention d’État, avant de se retirer.
Le Désarroi Éditorial : Quand les patrons voient ses confrères et ses journalistes se retirer, cela signifie que le régime d’opacité et de bas salaires n’est plus tenable.
B. Le Profil Invalidé
L’ancienne Présidente a exposé sa méconnaissance crasse des fondements statutaires (L’AGEPI est une association de Patrons de Presse), confirmant ainsi qu’elle est une dirigeante illégitime.
C. Le Manque de Légitimité Intellectuelle
En droit guinéen, toute personne, quelle que soit sa profession d’origine, peut être éditrice ou patronne de presse. L’AGEPI est une association de Patrons de Presse. L’ancienne Présidente, en insinuant qu’un « distributeur de journaux » n’a pas sa place, prouve qu’elle confond le rôle de l’éditeur avec celui du journaliste. Cela confirme qu’elle est une dirigeante illégitime sur le plan intellectuel et juridique.
Son mode de gestion n’était que celui de la « démarcheuse » : elle utilisait des professionnels compétents pour obtenir des financements, puis les abandonnait sans ménagement une fois l’argent sécurisé. Cette attitude explique les décisions unilatérales, comme le virage du Secrétaire Général, et l’arbitraire qui a caractérisé son mandat
D. La Stratégie d’Accaparement des Institutions
Son amateurisme est doublé d’un cynisme politique. L’ancienne Présidente a déclaré qu’elle ne briguerait pas un second mandat à l’AGEPI sous prétexte d’un cumul de fonctions avec son poste au CNOSCG (Conseil National de la Société Civile Guinéenne). Pourtant, cette déclaration n’a servi qu’à dissimuler une manœuvre plus vaste :
Le Fait : Son directeur de campagne pour la Maison de la Presse était, au même moment, candidat à la présidence de l’AGEPI.
L’Enjeu : Ces deux candidatures croisées révèlent une tentative coordonnée pour s’assurer le contrôle des deux principales institutions de la presse guinéenne – l’AGEPI (pour le financement) et la Maison de la Presse (pour l’infrastructure et l’influence politique). Cette stratégie d’accaparement des pouvoirs montre que l’ancienne direction ne cherchait pas à servir l’Association, mais à étendre sa zone d’influence et de contrôle financier.
2- Les Preuves de la Fraude et de la Gestion Opaque
La gestion passée est entachée de plusieurs scandales financiers :
Le Sabotage de 100 Millions GNF : L’ancienne équipe n’a jamais expliqué le rejet unilatéral d’un chèque de 100 millions GNF destiné à la presse écrite, privant la corporation d’un soutien crucial.
L’Opacité du PN-RAVEC : Le montant exact du chèque alloué à la presse pour la campagne PN-RAVEC n’a jamais été déclaré, permettant une répartition totalement discrétionnaire.
Fraude à la Subvention : Des prélèvements fantaisistes et non votés étaient réalisés sur les subventions pour l’acquisition en catimini de machines et le financement de journaux de « copier-coller ».
Le Fait Accablant : Il est notoire que, parmi tous les organes membres de l’AGEPI, ceux qui disposent d’un bureau physique ne dépassent pas cinq (5). Tous les autres organes de « copier-coller » n’ont aucun siège ni aucune adresse réelle, prouvant que la vaste majorité des subventions était destinée à des coquilles vides créées pour la fraude.
L’Abolition des Indemnités (Prime de Siège)
Fraude à la Représentation Externe : Le choix des délégués dans les institutions s’est fait en catimini, nommant des individus qui n’étaient même pas membres de l’AGEPI.
3 – ALERTE en Temps Réel : La Tentative d’Accaparement des Fonds Électoraux
Le plan de l’ancienne direction pour s’assurer une dernière manne financière est en cours d’exécution.
Le Fait Grave : M. Diakité a connaissance que l’ancienne Présidente et son Trésorier sont en train de sillonner la DGE (Direction Générale des Élections) pour mettre la main sur l’argent destiné à la presse pour la campagne présidentielle.
Avertissement Solennel à la Transition
La Transition, dirigée par le CNRD, a fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. La DGE, ainsi que toutes les institutions qui gèrent des fonds publics, sont formellement mises en garde. Le nouveau Bureau Exécutif est désormais le seul organe légitime de l’AGEPI.
La Transition ne peut et ne doit tolérer aucune forme de corruption, de fraude ou de détournement de fonds publics, et ce pour qui que ce soit, quel que soit son statut passé. Les fonds destinés au renforcement de la presse doivent être remis au nouveau bureau légitime, sous l’égide de la Transparence.
4 – Le Nouveau Président : La Réponse par la Preuve et la Rigueur
L’attaque de l’ancienne Présidente est totalement invalidée par les faits :
Légitimité de L’Aigle Infos : La Haute Autorité de la Communication (HAC) a visité ses locaux et recensé ses journalistes pour la carte de presse. La conclusion de la HAC sur le professionnalisme des organes sans bureau est connue de tous.
Expertise Inébranlable : M. Diakité est un professionnel aguerri : Comptable de profession (premier au concours de la BCRG), pionnier de la presse et cadre formateur à l’Hôtel Camayenne (Groupe SABENA), où il a supervisé l’accueil et la formation de trois jeunes stagiaires belges et la formation de deux jeunes guinéens option « gestion hôtelière » dans sa section, preuve de son aptitude à diriger et à former.
Conclusion : L’Urgence de la Rigueur
Le temps des manœuvres est révolu. Les autorités doivent soutenir l’audit financier complet promis par le nouveau Bureau. L’AGEPI ne doit plus être un outil de manipulation ; elle doit être le symbole de la crédibilité et de la rigueur que la Transition exige de toutes les institutions guinéennes.
L’AGEPI sera désormais gérée avec cette même rigueur et cette même exigence de résultat.
Mamadou Aliou Diakité
E-mail : [email protected]
Tél : 622046221
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