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Près de huit mois après la condamnation du Capitaine Moussa Dadis Camara et de ses coaccusés pour crimes contre l’humanité, les victimes du massacre du septembre 28 septembre 2009 n’ont toujours pas été dédommagées.
Contacté par notre rédaction ce mardi 4 mars 2025, un avocat membre du collectif des parties civiles au procès a confié que l’opération d’indemnisation des victimes n’a toujours pas débuté et qu’il ignorait les raisons de ce blocage.
Une réparation en attente après un verdict historique
Le 31 juillet 2024, le tribunal de Dixinn, délocalisé à la cour d’appel de Conakry, avait clos un procès historique en condamnant plusieurs figures clés de la junte de l’époque, dont son chef, le Capitaine Moussa Dadis Camara. À l’issue de ce procès, la justice guinéenne avait ordonné la réparation des victimes, mais celle-ci tarde encore à être mise en œuvre.
Un bilan lourd et des questions en suspens
Le 28 septembre 2009, des centaines de manifestants pacifiques rassemblés au stade du même nom à Conakry pour protester contre la gouvernance du capitaine Moussa Dadis Camara ont été violentés, tués ou portés disparus.
Selon des éléments clés du procès, le massacre perpétré au stade de Conakry a fait au moins 150 morts et laissé une centaine de survivants victimes de tortures ou de violences sexuelles.
Cependant, malgré les témoignages évoquant l’existence de fosses communes, aucun éclaircissement n’a été apporté à ce sujet lors du procès.
Hadja Kadé Barry