Aéroport international AST : l’office anti-drogue intercepte 1,19 kg de cocaïne ingérés par une dame 

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Déterminée à éradiquer le trafic international de drogue, l’Office Anti-Drogue (OAD) a récemment saisi une quantité significative de cocaïne sur une femme.

Lors de la présentation de cette présumée trafiquante et des complice aux médias, ce vendredi 05 décembre, par la Direction Générale de la Police Nationale (DGPN), le Capitaine Rama Baldé, chargée de communication de la DGPN a indiqué que l’interpellation de Mme Aïssata Fofana a eu lieu dans la nuit du mardi 25 novembre 2025, vers 21 heures, par la Cellule de Ciblage de l’Aéroport International Ahmed Sékou Touré de Conakry, durant les formalités de départ.

« Une fouille à la corps a permis de découvrir deux boulettes de cocaïne dissimulées dans sa partie intime. Elle avait prétexté être en période de menstrues pour tenter d’échapper à la fouille », a-t-elle expliqué.

Immédiatement interrogée, la suspecte a avoué avoir ingéré d’autres boulettes. Elle a été conduite d’urgence à l’hôpital Ignace Deen sous la surveillance des agents de l’Office central Anti-Drogue.

« La mise en cause a expulsé quatre-vingt-sept (87) boulettes supplémentaires, portant le total à 1,19 kg de cocaïne », a précisé le Capitaine Rama Baldé.

Au cours de son audition, Mme Aïssata Fofana a reconnu les faits, précisant qu’il s’agissait de son deuxième passage devant l’OCAD pour des infractions similaires.

« Elle avait d’ailleurs été condamnée à trois ans de prison ferme entre 2021 et 2024 », a-t-elle révélé.

La poursuite des investigations menées par l’OCAD a conduit à l’interpellation d’un complice nommé Richard Loua, présenté comme le coursier de ce réseau criminel.

« Deux autres suspects, impliqués dans l’opération, ont quant à eux pris la fuite et sont activement recherchés », a annoncé le Capitaine.

Selon le Capitaine Rama Baldé, les enquêtes confirment la récidive de Mme Aïssata Fofana, qui encourt des poursuites pour détention, transport et trafic international de cocaïne, des infractions prévues et punies par les articles 812, 821 et suivants du Code pénal en vigueur.

Devant la presse, Mme Aïssata Fofana a reconnu les faits et a présenté ses excuses, en larmes.

« Je partais à Tunis quand j’ai été interpellée par la police. Je suis mère de quatre enfants, et c’est à cause du manque d’emploi que je me retrouve dans cette affaire. Je le regrette, je demande pardon », s’est-elle excusée.

Les mis en cause seront déférés dès aujourd’hui devant le Tribunal de Première Instance de Mafanco pour être jugés.

Mosaiqueguinee.com

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