8 Mars/Le Ministère du Travail célèbre les femmes de son département : « le développement ne sera jamais possible sans la femme » (François Bourouno)

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Depuis 1977, le 8 mars est consacré à la célébration des droits des femmes à travers le monde. Pour cette 48ᵉ édition, la Journée internationale des droits des femmes est placée sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalité et autonomisation. »

À cette occasion, le ministère du Travail et de la Fonction publique, en collaboration avec le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, a organisé une journée d’échanges (en différé) au sein de son siège ce vendredi 7 mars 2025. Cet événement visait à honorer et valoriser les femmes qui contribuent activement au dynamisme et à l’efficacité de ce département stratégique de l’administration publique.

« Le thème de cette année appelle à des actions qui peuvent libérer les chances, le pouvoir, l’égalité des droits pour toutes les femmes et augurer un avenir aux couleurs féministes où personne ne sera laissé de côté. L’autonomisation de la prochaine génération, à savoir les jeunes, en particulier les jeunes femmes et les adolescentes, est au cœur de cette vision qui consiste à leur donner les moyens d’être les catalyseurs d’un changement durable. L’année 2025 sera décisive dans la conquête de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes dans le monde, car elle marquera le 30e anniversaire de la déclaration et du programme d’action de Pékin. La déclaration et le programme d’action de Pékin demeurent le cadre le plus progressiste et le plus largement approuvé au niveau international en faveur des droits des femmes et des filles », a déclaré Fatoumata Goa Touré, cheffe du service Genre et Équité au ministère du Travail et de la Fonction publique.

La Journée internationale des droits des femmes est l’occasion de rappeler l’importance de renforcer les efforts visant à faire avancer les droits des femmes dans tous les domaines de la société, y compris au sein de la fonction publique.

Une démarche dans laquelle le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH) s’engage à soutenir la Guinée pour la mise en œuvre de ses obligations internationales en matière de droits des femmes et des filles.

« L’égalité des sexes est un impératif pour le progrès de la société. Il est fondamental que les femmes et les filles aient les mêmes opportunités que les hommes pour développer leur potentiel et contribuer activement à la société. Dans ce cadre, l’égalité des sexes n’est pas seulement une question de justice, mais aussi un levier pour le progrès économique, social et politique. L’accès à une éducation de qualité, à des soins de santé, à un travail décent et à des opportunités d’autonomisation est essentiel pour garantir que les femmes puissent exercer leurs droits pleinement. En Guinée, nous avons fait des progrès notables dans l’éducation des filles, mais des défis subsistent, notamment en matière de violences basées sur le genre et de discriminations dans l’accès aux postes de responsabilité dans la fonction publique et dans le secteur privé. De nouvelles menaces, comme les algorithmes qui véhiculent les stéréotypes, créent des inégalités dans les espaces en ligne, ouvrant la voie à de nouvelles formes de harcèlement et d’abus. Au lieu d’observer une généralisation de l’égalité des droits, nous assistons à la banalisation de la misogynie. Le HCDH appelle les autorités guinéennes à renforcer les politiques publiques en faveur de l’égalité de genre, à lutter contre les stéréotypes sexistes, à améliorer les conditions de travail des femmes et à promouvoir un environnement favorable à leur épanouissement et à leur participation active dans tous les secteurs de la société », a déclaré Aimé Kakolo Ntumba, représentant du Haut-Commissariat aux droits de l’homme en Guinée.

Placer les femmes au même niveau que les hommes dans les postes de responsabilité est l’un des combats que mène Faya François Bourouno, ministre du Travail et de la Fonction publique. Lors de la cérémonie, un satisfecit lui a été décerné par les femmes du département, en reconnaissance de ses efforts constants pour l’émancipation des femmes.

« Je suis conscient d’une chose. Cette chose, c’est que le développement de la Guinée ne sera jamais possible sans la fille et la femme guinéennes. C’est impossible de développer la Guinée sans vous. Le véritable potentiel, le véritable moteur de la croissance et du développement de notre pays est tenu par la femme guinéenne. Nous devons donc travailler pour que ce moteur marche. Ça veut dire que nous devons travailler pour garantir le respect des droits de la femme. C’est un combat. Il y a beaucoup d’entraves, des entraves culturelles. Nous devons travailler pour les vaincre. J’ai un engagement, le défi étant énorme. Je vais m’investir avec tous mes collaborateurs du ministère pour relever ce défi. Je crois que ce ministère doit tout faire pour réussir le pari de 50-50 des postes de responsabilité entre hommes et femmes. Nous avons fait beaucoup d’efforts. Aujourd’hui, je pense que pour 80% des directions, c’est l’égalité parfaite. Je sais qu’on n’a pas encore fini de réaliser ce score de 50%. Nous allons continuer à travailler. Et peut-être qu’il y aura des directions où ça sera géré uniquement par des femmes. On va le réussir», dit-il.

Une rupture collective des cadres du ministère du Travail et de la Fonction publique a clôturé la célébration en différé de cette Journée internationale des droits des femmes.

Ahmed Sékou Nabé

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